La construction neuve en Auvergne-Rhône-Alpes 1er trimestre 2019 - Nouvelle baisse de la construction neuve

La diminution du nombre d’autorisations et de mises en chantier se poursuit dans le résidentiel. Cette conjoncture peu dynamique affecte désormais également les surfaces d’activité. Après avoir progressé pendant près de deux ans, les autorisations de locaux non résidentiels sont en repli. Les mises en chantier de locaux évoluent peu.

Les logements

Les autorisations de logements sont en baisse sensible. En Auvergne-Rhône-Alpes, 57 800 logements font l’objet d’une décision favorable au cours de la dernière année glissante du deuxième trimestre 2018 au premier trimestre 2019. Selon cette estimation en date réelle, la diminution des autorisations est de 15 % par rapport à la même période de l’année précédente, du deuxième trimestre 2017 au premier trimestre 2018. Les chiffres de janvier à mars 2019, inférieurs de 17 % à ceux de la même période de 2018, confirment ce repli conjoncturel. En données annuelles glissantes, les autorisations se contractent pour tous les types de logements, mais le repli est particulièrement marqué en collectif.

Les autorisations de logements sont en diminution dans la Métropole de Lyon, alors qu’elles progressent dans la Loire, en Haute-Loire et Haute-Savoie. La baisse observée au niveau régional est légèrement plus forte que celle de la France métropolitaine où les autorisations de logements se replient de 9 %.

Les mises en chantier de logements sont également en diminution. 54 600 logements sont commencés au cours de la dernière année glissante, soit 8 % de moins qu’un an auparavant. Les mises en chantier du premier trimestre 2019 sont inférieures de 11 % à celles des trois premiers mois de 2018. En année glissante, la baisse des mises en chantier affecte aussi bien les appartements que les maisons.

Le nombre de logements mis en chantier se contracte en Ardèche, dans le Cantal, la Loire et la Métropole de Lyon, alors qu’il augmente dans le Puy de Dôme et en Savoie. Globalement, la baisse des mises en chantier est un peu plus sévère en Auvergne-Rhône-Alpes que dans l’ensemble de l’Hexagone où l’évolution s’établit à -5 %.

Les locaux

La tendance à la baisse qui affecte les logements concerne également les locaux non résidentiels. En date de prise en compte, 5,2 millions de m² de plancher sont enregistrés comme autorisés au cours de la dernière année glissante, soit une diminution de 7 % qui fait suite à deux année de progression. Le cumul du 1er trimestre 2018 est en chute de 27 % par rapport à celui du même trimestre de l’année précédente. En année glissante, la baisse est particulièrement marquée pour les locaux industriels et les bureaux.

Les surfaces autorisées de locaux non résidentiels connaissent un repli particulièrement sensible dans l’Ain, en Isère, dans le Puy-de-Dôme et la Métropole de Lyon, alors qu’elles progressent dans la Drôme, la Loire et le Rhône, hors Métropole de Lyon. Les autorisations de locaux sont en baisse de 4 % en France métropolitaine.

Toutefois les mises en chantier de locaux non résidentiels se maintiennent. La surface totale enregistrée comme mise en chantier au cours de la dernière année glissante augmente de 1 % pour atteindre 3,8 millions de m². Le chiffre du premier trimestre 2019 est en hausse de 8 % par rapport à la même période de 2018. En année glissante, l’augmentation la plus forte concerne les surfaces destinées aux bureaux.

Les surfaces d’activité commencées connaissent une augmentation particulièrement sensible en Haute-Loire et dans les deux Savoie, alors qu’elles se replient dans l’Ain, l’Allier, le Cantal, en Isère et dans le Puy-de-Dôme. Dans l’ensemble de l’Hexagone, l’évolution est de -0,5 %.