FAQ : L’anticipation et la gestion des épisodes de sécheresse en Auvergne-Rhône-Alpes
La sécheresse n’est désormais plus un sujet du Sud de la France mais bien de l’ensemble du territoire, y compris des massifs montagneux considérés jusque-là comme les châteaux d’eau du pays. Par ailleurs, la sécheresse ne touche plus exclusivement le monde agricole, mais également d’autres activités économiques (industrie, secteur agroalimentaire, tourisme…). Dans certains cas, la sécheresse peut même impacter l’alimentation en eau potable. Aussi, les services de l’État en Auvergne-Rhône-Alpes (Préfectures, DDT(M), DDPP, DREAL, DRAAF, DREETS, ARS), se mobilisent, en lien avec le ministère de la transition écologique. Ils agissent en amont pour anticiper et prévenir ce phénomène, et pendant les épisodes de sécheresse dans le cadre de mesures d’urgence. Cette foire aux questions (FAQ) vous permettra de mieux comprendre la gestion de la sécheresse par les services de l’État.
Mieux cerner le fonctionnement des nappes
Savez-vous qu’il existe plusieurs types de nappes ? Qu’une pluie abondante ne les recharge pas forcément ?
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Une nappe souterraine est un volume d’eau qui se forme, en profondeur, à la faveur des vides. La constitution des vides dépend de la nature du sous-sol : des interstices entre les grains de sable ou de toute autre formation géologique poreuse.
Il existe différents types de nappes qui diffèrent :
- par leur volume : certaines sont très épaisses et étendues et d’autres sont très locales ;
- leur profondeur : certaines sont très proches de la surface du sol d’autres sont très profondes et elles peuvent parfois se superposer ;
- leur fonctionnement : la façon dont elles sont alimentées et dont elles se vidangent, la facilité avec laquelle l’eau va pouvoir circuler…
Généralement, deux types de nappes sont répertoriées : nappes à surface libre, dites nappes phréatiques et nappes captives où l’eau y est sous pression.
À l’échelle de la région Auvergne-Rhône-Alpes, on retrouve une grande diversité de nappes, par exemple au niveau des grandes vallées d’alluvions récentes comme la vallée de la Saône, du Rhône, de l’Allier ou de la Loire, des grandes plaines d’alluvions fluvio-glaciaires, comme la plaine de l’Est lyonnais ou la plaine de Valence, de formations sédimentaires plus anciennes et très étendues comme la molasse miocènes du Bas Dauphiné, mais aussi au niveau des formations volcaniques comme celles du Devès ou de la chaîne des Puy, des formations karstiques comme celles présentes en Ardèche, dans le Bugey ou encore dans les Alpes. Elles peuvent s’écouler naturellement au niveau des sources, vers les cours d’eau et vers d’autres nappes, mais on peut aussi les mobiliser à partir de forages ou de puits.
En fonction de leurs caractéristiques et de leur fonctionnement hydrodynamique, certaines nappes vont réagir très rapidement aux épisodes de pluies ou aux variations de niveaux des cours d’eau, d’autres vont montrer une plus grande inertie et présenter des cycles de variation annuels, avec des niveaux bas en étiage et des niveau hauts en fin de période de recharge, voire pluri-annuels. Les nappes les plus inertielles vont mieux résister aux épisodes de sécheresse dans un premier temps, mais si ces épisodes se répètent sur plusieurs années consécutives, elles mettront plus de temps à se reconstituer et revenir à une situation normale.
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En cas de sécheresse importante, le manque d’eau entraîne un changement de structure du sol (fentes de dessiccations, mouvements de terrains…) ainsi qu’une imperméabilisation des sols. Très sec, le sol est donc moins capable d’infiltrer l’eau. Ainsi, une sécheresse suivie de fortes précipitations est un facteur aggravant du phénomène de ruissellement. L’eau, au lieu de s’infiltrer, provoque crues et érosion des sols en surface.
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Le manque, voire l’absence de précipitations, entraîne un assèchement des sols. Cet assèchement implique une diminution de l’humidité des sols, y compris en profondeur, et par conséquent une diminution de la disponibilité de l’eau pour la flore et les organismes du sol. L’eau étant indispensable à l’évapotranspiration (montée des sèves) et donc à la croissance des plantes, celle-ci est ralentie, voire interrompue. Des mortalités chez les plantes et les animaux peuvent survenir.
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Les cours d’eau sont généralement caractérisés par leur débit, c’est-à-dire le volume d’eau qui transite par unité de temps dans la rivière. L’eau des cours d’eau est issue directement des précipitations et/ou des eaux souterraines (cf. rubrique sur les nappes).
En période de sécheresse, les précipitations déficitaires associées aux prélèvements (alimentation en eau potable, agricoles et industriels) entraînent une diminution des débits. Ainsi, moins d’eau est disponible tant pour les usages que pour les milieux naturels et les espèces aquatiques. Parfois la situation est si critique que certains cours d’eau peuvent se retrouver exceptionnellement en situation d’assec, signe d’un important déficit. Attention toutefois à ne pas confondre ces assecs exceptionnels avec le fonctionnement intermittent de certains cours d’eau qui ont des assecs naturels (tous les ans).
Lorsque les sécheresses estivales sont concomitantes avec des périodes enregistrant de fortes hausses de températures, ces dernières amplifient le phénomène en favorisant l’évapotranspiration des végétaux, qui ont donc un besoin en eau accru, et l’augmentation de la température de l’eau qui a pour effet de favoriser l’évaporation, le développement d’algues ainsi qu’une diminution du taux de dioxygène présent dans l’eau.
L’impact d’une sécheresse sur les cours d’eau est donc particulièrement fort. Les répercussions peuvent être considérables tant sur la sécurité publique comme les ruptures d’alimentation en eau potable, le traitement de l’eau potable qui devient plus difficile, etc. que sur les milieux dont les paramètres physico-chimiques varient fortement pouvant provoquer la mortalité d’espèces aquatiques.
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Les eaux souterraines sont alimentées via les précipitations ou des échanges d’eau nappe/rivière (cf. rubrique sur les nappes). Si le débit des cours d’eau est important, alors la rivière alimente la nappe d’eau souterraine. Inversement, si le débit des cours d’eau est faible, ce sont les nappes généralement qui ré-alimentent les cours d’eau. Les nappes d’eau souterraines peuvent également être étroitement liées à certaines zones humides.
Ainsi, en période de sécheresse, l’absence de précipitations, la diminution des débits des cours d’eau ainsi que les prélèvements contribuent à la vidange des nappes d’eau souterraines.
La vidange des nappes souterraines se traduit par une baisse de leur cote piézométrique (hauteur à laquelle se situe le toit de la nappe). La nappe peut donc moins contribuer à l’alimentation des cours d’eau, des sources ou des zones humides, voire à la formation d’assecs ou au tarissement des sources. Dans certains cas, la baisse des niveaux peut entraîner aussi des difficultés d’exploitation au niveau des puits et des forages, notamment quand les pompes sont dénoyées et des conflits d’usage peuvent en résulter.
Il est difficile de dissocier eaux souterraines et eaux superficielles. Un état déficitaire sur les unes ou les autres peut entraîner, par échanges, un déséquilibre de l’ensemble du système nappe/rivière et par conséquent d’importantes répercussions sur les milieux.
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Les usages de l’eau sont de divers ordres : individuels, collectifs, agricoles, industriels… Chaque usager prélève nécessairement dans une ressource (rivière, nappe) et donc a un potentiel impact en période de sécheresse.
Les usages en eau potable des particuliers et des collectivités représentent un volume annuel prélevé non négligeable. À l’échelle nationale, 16 % des prélèvements sont réalisés pour l’eau potable.
L’irrigation des champs en période estivale permet d’apporter suffisamment d’eau pour assurer le bon développement des cultures. Elle représente une part également très importante des prélèvements d’eau.
Les usages industriels représentent localement d’importants volumes prélevés, ce qui peut entraîner des baisses soudaines de débits de cours d’eau ou d’importants rabattement de nappes.
Dès lors, les prélèvements entraînent une diminution des réserves disponibles et accentuent le phénomène de sécheresse, quelle que soit leur nature. Même si des rejets existent (industriels, hydroélectricité, stations de traitement des eaux usées…) ils sont généralement moins importants que les prélèvements.
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Au niveau des grands bassins versants (Rhône-Méditerranée, Loire-Bretagne, Adour-Garonne, etc.) et à l’échelle opérationnelle des sous-bassins (ex. : la Drôme, l’Ain etc.), les services de l’État mettent en place des outils de concertation et de partage de la ressource en eau. Il s’agit de connaître l’état quantitatif des cours d’eau et des nappes du bassin, les prélèvements, et de répartir si besoin les mesures d’économies d’eau entre les usagers.
Il s’agit d’une gestion structurelle de la ressource tout au long de l’année. L’objectif est de prévenir et d’éviter les mesures les plus restrictives, pouvant aller jusqu’à l’arrêt total des prélèvements. Aussi, lors d’un épisode de sécheresse, les efforts de réduction des consommations faits en amont permettent d’éviter ou de retarder les épisodes de crises et les restrictions les plus sévères.
Sur le plan national, le Comité d’Anticipation et de Suivi Hydrologique (CASH), sous l’égide du Comité national de l’eau, permet de mieux anticiper et gérer les épisodes de sécheresse. Il se réunit au moins deux fois par an. Il comprend des représentants de l’État et de ses établissements publics, des représentants des collectivités territoriales et des représentants des usagers.Toujours sur le plan national : le plan d’action pour une gestion concertée et résiliente de l’eau lancé le 30 mars 2023, donne un cadre transversal et marque l’urgence du sujet.
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Les préfets coordonnateurs des bassins réunissent régulièrement l’ensemble des préfets de département pour s’assurer en amont de la réactivité et de l’efficience de l’organisation de l’État dans le bassin face à des situations de sécheresse. Ces instances permettent également de faire le point sur l’état de la ressource en eau et d’anticiper sur les éventuelles réponses à apporter en cas de crise : restrictions des usages, contrôles, communication, solutions de substitution en cas de rupture d’alimentation en eau potable…
Les préfets de département réunissent au moins 3 fois par an et autant que de besoin les comités ressources en eau. Ils sont composés notamment de collectivités territoriales ayant la compétence de gestion de l’eau, d’usagers, de professionnels et non professionnels, de représentants de l’État et de ses établissements publics… Cela traduit la volonté de l’État d’agir en transparence et en concertation avec les différents acteurs et d’adapter au plus vite les mesures de restriction des usages de l’eau, au fur et à mesure de l’évolution de la situation hydrologique.
Sur le plan national, une cellule interministérielle et ministérielle de crise peut être activée par le Premier ministre ou par le cabinet du ministre de la Transition écologique, les deux réunissant à un rythme hebdomadaire les préfets coordonnateurs de bassin.
Pour informer sur la situation de la ressource en eau, la DREAL produit chaque mois un bulletin de situation hydrologique (à l’échelle du bassin et de la région) à l’attention des services de département, de région, de bassin mais également de l’ensemble des usagers. En période d’étiage, ce bulletin est complété par un suivi bimensuel, voire hebdomadaire de la situation si l’état de la ressource le nécessite. -
Tout d’abord, les autorités définissent des arrêtés cadre sur la sécheresse. Il existe généralement un arrêté cadre par département. Il existe aussi des arrêtés cadre interdépartementaux, pour les cours d’eau ou les nappes qui couvrent plusieurs départements et nécessitent une coordination particulière.
Les arrêtés cadre sont pris en application de textes nationaux et de bassin. La DREAL coordonne les services départementaux de police de l’eau, de politique de l’eau et de la nature. Les arrêtés sont préparés par les DDT, après une consultation des acteurs.
Ces arrêtés présentent la façon dont l’État entend organiser la gestion de la sécheresse, en s’appuyant sur 4 seuils de crise gradués :
- vigilance,
- alerte,
- alerte renforcée,
- crise.
Ces seuils sont déterminés selon un état caractéristique de la ressource et sont progressifs : plus la ressource est dégradée, plus les restrictions seront fortes.
Les arrêtés cadre indiquent également les mesures de restrictions à appliquer pour les différents usages (espaces verts, agriculture, industrie, eau potable) en fonction du niveau d’alerte. L’objectif est de préserver les usages prioritaires relevant de la salubrité, de la santé publique, de la sécurité.
En épisode de sécheresse, lorsque nécessaire, des arrêtés de restriction des usages de l’eau sont préparés par les DDT et pris par les préfets de département. Ils viennent appliquer l’arrêté cadre, en prenant en compte la situation hydrologique par secteur/sous-bassin (on parle de zone d’alerte).
Les arrêtés cadre et les arrêtés de restriction sont consultables sur les sites internet des préfectures, au sein des rubriques "environnement / eau / sécheresse ", et sur le site VigiEau.
Depuis le 11 juillet 2023, l’outil VigiEau permet à chaque citoyen, agriculteur, maire ou encore aux chefs d’entreprise de connaître la situation dans son territoire et les gestes adaptés pour économiser l’eau.
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Pour s’assurer de la bonne application des arrêtés, des contrôles sont mis en place. Ils permettent de s’assurer du respect de la réglementation, mais aussi de porter des messages de sensibilisation et de prévention, et enfin de sanctionner les usages interdits.
Ces contrôles administratifs et/ou judiciaires peuvent être réalisés, selon la situation, par l’OFB, la DDT, la DREAL, la DDCSPP, etc.
Chaque année et dans chaque département, un plan de contrôles inter-services est établi par le préfet et le procureur de la République.
La DREAL a, en particulier, pour mission de vérifier que les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) (comme les sites industriels par exemple) mettent bien en place les mesures prévues par les arrêtés. Si ce n’est pas le cas, elles peuvent être sanctionnées.
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Les usages industriels représentent 4% de la consommation d’eau au niveau national. Les pouvoirs publics et les représentants du monde économique de la région Auvergne-Rhône-Alpes se mobilisent et accompagnent les entreprises dans la sobriété et l’efficacité hydrique de leurs activités, tout en prenant en compte leurs contraintes économiques.
Pour y arriver, plusieurs actions sont mises en œuvre :
- Encourager les entreprises à élaborer des plans de sobriété hydrique (analyse de la consommation et identification des sources d’économie structurelles et en crise), qui pourront leur permettre de bénéficier d’adaptations des restrictions en cas de sécheresse.
- Harmoniser les arrêtés cadre sécheresse départementaux pour que les entreprises d’un même secteur d’activité soient soumises à des règles similaires pour une même situation de crise hydrique.
- Identifier les entreprises particulièrement vulnérables au regard de leur source d’approvisionnement et de leur consommation.
- identifier et partager les bonnes pratiques et des référentiels techniques par branches d’activité pour sécuriser les usages.
- Sensibiliser et accompagner des entreprises, et notamment les plus vulnérables, à l’aide des dispositifs financiers existants (agences de l’eau et conseil régional).
- Transmettre au niveau national les éventuels besoins d’évolution du cadre réglementaire et des dispositifs d’accompagnement le cas échéant.
Dans ce cadre, la DREAL a mis à disposition sur son site internet un outil sous la forme d’une trame de tableau permettant de structurer et détailler une démarche de réduction de ses consommations d’eau : le Plan de Sobriété Hydrique (PSH).
Ce PSH comporte 3 parties :
- un diagnostic précis de toutes les consommations d’eau des processus industriels et des autres usages (activités de laboratoire, usages domestiques, arrosages, lavage, etc.) et de l’ensemble des rejets associés ;
- un positionnement par rapport aux meilleures techniques disponibles (MTD) et à l’état de l’art de la filière ;
- les actions de réduction des prélèvements et de diminution des rejets qui ont été ou seront mises en place, d’une part de manière graduée en cas de mesures de restrictions imposées par le préfet, et d’autre part dans le fonctionnement courant de l’établissement. Ces actions de réduction sont pérennes ou temporaires en cas de conditions climatiques critiques.
La mise en place de cet outil a été accompagnée d’actions de communication via les CCI, la CMAR, les branches professionnelles.
Des webinaires ou réunions sont organisés dans chaque département pour présenter le dispositif de gestion de crise sécheresse. -
Particuliers ?
- J’évite de laisser couler l’eau.
- Je limite les arrosages de mon jardin.
- J’utilise mes appareils de lavage à plein.
- J’installe des équipements économes en eau.Collectivités ?
- Je réduis les fuites dans les réseaux de distribution d’eau potable.
- J’ai une connaissance détaillée des volumes d’eau consommés.
- Je distribue des kits hydro-économes dans les foyers.
- J’optimise l’arrosage des espaces verts et du nettoyage des voiries.Industriels ?
- Je mets en place un suivi précis de mes consommations d’eau, idéalement au plus près des postes les plus consommateurs d’eau.
- Je recycle certaines eaux de nettoyage.
- Je mets en place des circuits fermés.Agriculteurs ?
- Je mets en place des tours d’eau pour l’irrigation.
- J’utilise un matériel d’irrigation hydro-économe.
- J’opte pour des cultures qui exigent moins d’eau. -
L’outil VigiEau permet à chaque citoyen, agriculteur, maire ou encore aux chefs d’entreprise de connaître la situation dans son territoire et les gestes adaptés pour économiser l’eau.
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Ce site est alimenté par la DREAL, délégation de bassin Rhône-Méditerranée
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La DREAL établit régulièrement un bulletin de situation hydrologique compilant des informations sur la pluviométrie, les débits des cours d’eau, les niveaux des nappes en région.
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Site alimenté par la DREAL, délégation de bassin Rhône-Méditerranée
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Des agents hydromètres des DREAL assurent le suivi des niveaux des cours d’eau grâce à des mesures sur le terrain et un réseau de stations hydrométriques qui quadrille le territoire. Retrouvez toutes leurs données sur le site Hydroportail.
Site alimenté par les DREAL, des établissements publics (Voies navigables de France…), Électricité de France, des organismes de recherche (Institut national de recherche sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement…), des compagnies d’aménagement (la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne, la Compagnie nationale du Rhône, etc) certaines collectivités locales (syndicats de rivières, systèmes d’alerte locaux aux crues…).
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Site alimenté par les DDT qui préparent les arrêtés de restriction des usages de l’eau
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L’application "Qualité rivière" (disponible sur Android) est régulièrement alimentée par les agences de l’eau et l’Office français de la biodiversité (OFB)
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Identifier les impacts de la sécheresse sur les milieux
Une sécheresse se caractérise par un déficit hydrique plus ou moins important qui peut toucher les sols, les cours d’eau ou encore les eaux souterraines. Ce déficit entraîne nécessairement un impact sur l’environnement.
Découvrir l’organisation des services de L’État en amont et pendant un épisode de sécheresse
Connaître les outils mobilisés par l’État
Les textes, contrôles et actions mis en place
Contribuer à préserver la ressource
L’eau est une ressource rare, économisons-la.
Se documenter : les sites ressources
Je recherche des informations sur l’état quantitatif des eaux :
Je recherche des informations sur les prélèvements en eau et leur gestion :
Je recherche des informations sur la qualité des eaux :
Pour compléter le sujet
Chez nous aussi le climat change : quand l’eau se fait rare, une émission du ministère de la transition écologique
La vidéo de sensibilisation du ministère
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