Recyclage de solvants : de nouvelles unités à St Vulbas au bénéfice d’une économie circulaire industrielle

L’intérêt du projet : innovation et économie circulaire

Cet investissement, d’un montant de 26 millions d’euros, lauréat de l’appel à projets « Relocalisation » du plan France Relance, a permis :

• de renforcer significativement les capacités de production d’intrants critiques grâce à l’installation, à terme, de quatre nouvelles colonnes à distiller de dernière génération permettant de doubler la capacité de traitement du site (de 20 000 tonnes à 40 000 tonnes par an),
• de construire un nouveau laboratoire R&D visant à développer de nouveaux procédés de purification et de valorisation de matières chimiques complexes,
• de développer et construire un démonstrateur industriel mettant en œuvre un procédé chimique innovant qui ambitionne de rendre valorisables des résidus de production issus de l’industrie en les transformant en molécules à haute valeur ajoutée utilisées dans l’industrie pharmaceutique et la chimie de spécialité.

L’implantation de ces nouvelles unités va permettre la valorisation de solvants usagés en produits directement réutilisables par les industriels, favorisant ainsi une démarche d’économie circulaire et de réduction de l’impact environnemental.

Les produits ainsi régénérés vont se substituer aux approvisionnements majoritairement extra-européens fortement consommateurs de ressources naturelles.

Le rôle de la DREAL

L’unité départementale de l’Ain a instruit ce dossier de demande d’extension en s’attachant à concilier la prise en compte des enjeux environnementaux et les contraintes de délais de l’entreprise.
Les échanges amont, l’accompagnement mis en place par l’UD et la réactivité de l’industriel, tout au long de la procédure d’autorisation environnementale de ces nouveaux équipements de production, ont permis à l’exploitant d’obtenir, en 2023, une autorisation dans des délais compatibles avec ses objectifs industriels.
Ce doublement des capacités de traitement du site se fera sans modification du volume maximal d’eau prélevée autorisé, sans augmentation des quantités de polluants gazeux (composés organiques volatils) rejetés à l’atmosphère et sans création de nouvelle zone potentiellement impactée par des risques technologiques.