Principaux résultats et perspectives

Cette étude identifie les formations aquifères profondes (hors nappes alluviales) sollicitées dans le département de l’Allier pour l’irrigation et tente de quantifier les volumes prélevables dans ces nappes.

L’étude s’est achevée fin 2013. Les principaux résultats et perspectives ont été présentés au cours d’une réunion organisée le 25 novembre 2013 à la chambre d’agriculture de l’Allier en présence d’une cinquantaine d’agriculteurs.

Cette étude, sous maîtrise d’ouvrage de la DREAL, en partenariat avec la chambre d’agriculture de l’Allier, le syndicat des irrigants du Bourbonnais, la DDT de l’Allier a été confiée aux bureaux d’étude Frémion et Terramater.

Au cours de ces deux années, une phase importante de recueil et d’acquisition de données a été réalisé avec in-fine une vérification sur le terrain. Les données de plus de 1400 ouvrages ont été examinées pour n’en retenir au final que 280 qui présentaient les informations nécessaires et suffisantes. Les informations concernant la coupe géologique, la coupe technique, les données sur les essais de pompage ont été saisies dans une base de données qui sera mise à jour au fur et à mesure de la réalisation de nouveaux forages et cartographiées. Cela a permis d’identifier les secteurs plus particulièrement sollicités par des pompages et de préciser les formations les plus productives (sur des profondeurs allant de 20 à 100 m). La phase terrain a concerné plus d’une centaine d’ouvrages qui ont été visités et mesurés (Température, pH, conductivité, niveau statique).

Concomitamment, 7 forages sélectionnés comme représentatifs des grands types d’aquifères ont fait l’objet d’un prélèvement en vue de réaliser une datation au tritium afin de confirmer (ou d’infirmer) le caractère plus ou moins confiné de ces nappes souterraines et préciser les conditions de recharge.

La dernière phase de cette étude traite de la quantification des ressources exploitées et/ou exploitables.
Compte-tenu des données disponibles (assez peu nombreuses), l’exploitation de ces nappes « profondes » en accroissant l’infiltration efficace, joue un rôle de stockage des écoulements superficiels en période excédentaire, et il s’avère que l’impact des prélèvements ne se répercute que très partiellement sur les étiages des cours d’eau, ce qui constituerait ainsi une solution présentant un intérêt tant économique qu’environnemental.

Pour poursuivre et achever ce travail, il est nécessaire d’investiguer sur 5 à 6 ouvrages représentatifs des différentes formations aquifères afin de procéder à des essais de pompage pour pouvoir ensuite mettre en place un suivi quantitatif du niveau des nappes. En corrélant le suivi piézométrique à la mesure de l’exhaure, il sera ensuite possible de vérifier ou si nécessaire recaler les hypothèses formulées.

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