Le projet de ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon (POCL)

Le projet de ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon (POCL) consiste à relier Paris à Lyon par une ligne nouvelle de plus 500 km et était estimé en 2010 à 12,9 Mds€.

Le projet de LGV POCL répond à deux enjeux :

  • pallier la saturation à terme de la ligne à grande vitesse existante Paris-Lyon (dite « LN1 ») ;
  • améliorer la desserte des territoires du grand centre de la France en réduisant très sensiblement les temps de parcours depuis 11 agglomérations du centre de la France (dont notamment Clermont- Ferrand) vers Paris, Lyon et plus généralement le quart Sud-Est de la France.

Lors du comité de pilotage du 25 octobre 2016, il a été décidé le lancement, sous maîtrise d’ouvrage de l’État, d’une tierce-expertise des études menées dans la partie centrale du projet. Cette tierce-expertise doit apporter les éléments techniques, environnementaux et économiques permettant d’examiner le niveau de performance de chacun des scénarios de la nouvelle infrastructure pour les différents territoires concernés et d’éclairer le choix du scénario de passage de la future LGV dans sa partie centrale (sur la base de deux scénarios de passage de la LGV, Médian et Ouest, qui ont fait l’objet en 2012-2014 d’une étude préliminaire qui ne s’est pas conclue par un consensus des partenaires sur le choix du scénario).

La poursuite des études du projet de LGV POCL a été questionnée par le conseil d’orientation des infrastructures dans son rapport de février 2018, préconisant d’arrêter les études et de revoir l’opportunité de la LGV dans 10 ans.

Toutefois, afin de ne pas obérer la capacité à réaliser ce projet à terme quand le besoin en sera confirmé, la Ministre des transports a décidé le 02 novembre 2018 la poursuite de la tierce expertise mais aussi, la poursuite d’études strictement nécessaires sur la préservation des emprises foncières, d’une part en Île-de- France et d’autre part entre Nevers et Lyon.

Un travail partenarial a été réalisé avec les régions concernées en 2020 pour établir un cahier des charges, ce qui permettra de retenir un prestataire et de lancer la tierce-expertise début 2021.

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