Remise en eau de l’étang du Grand Albert dans l’Isère

15 ans après la rupture de la digue qui avait provoqué son assèchement, le début de la remise en eau de l’étang du Grand Albert dans le département de l’Isère a été célébré le 2 février 2023.

Pour l’occasion, les représentants des propriétaires, des services de l’État (sous-préfecture de Vienne et DREAL), des élus locaux et de la Ligue de Protection des Oiseaux, porteur du projet, se sont réunis sur site.


Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO France,

avait fait le déplacement et tous ont pu bénéficier sous le soleil d’une visite par drone, l’argile (« terre amoureuse » car très collante) qui constitue la digue étant plus plus favorable à retenir l’eau qu’aux déambulations. Ce projet exemplaire a pour objectif de recréer un milieu très favorable à la biodiversité (flore, oiseaux, amphibiens, libellules… ) et les propriétaires ont signé avec la LPO un contrat d’obligation réelle environnementale (ORE) garantissant une protection du site pour 99 ans.


Un projet d’arrêté préfectoral de protection d’habitat naturel est également en cours dans le cadre de la stratégie aires protégées.
Les services de l’État (DREAL et DDT) ont accompagné le projet dans son cadre règlementaire (loi sur l’eau et règlementation sur les espèces protégées) et lui ont permis de bénéficier d’une importante subvention au titre du plan de relance (237 k€ sur 380 k€ de travaux) ayant permis sa mise en œuvre.





Il faudra désormais attendre entre un an et demi et deux ans pour que les 17 hectares du plus grand des étangs du massif de Bonnevaux soient de nouveau en eau en fonction des conditions météorologiques.



La date du jeudi 2 février 2023 n’avait pas été choisie au hasard car il s’agit de la journée mondiale des zones humides, qui commémore la signature de la convention internationale sur les zones humides le 2 février 1971 à Ramsar en Iran.

À ce jour, trois sites de la région Auvergne-Rhône-Alpes bénéficient d’une labellisation Ramsar (implévium d’Évian, rives du Lac Léman et lac du Bourget/marais de Chautagne) et cinq à six sites font l’objet de démarches en vue d’une inscription.

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