La rénovation énergétique des bâtiments : un effort pour plus de confort
Premier secteur de consommation finale d’énergie (44%), émetteur de plus de 20% des gaz à effet de serre, le bâtiment fait l’objet de nombreuses politiques pour améliorer ses performances.
D’abord vue dans les années 70 comme un rempart contre la dépendance aux importations énergétiques aux coûts non maîtrisés, puis dans les années 1990-2000 comme une façon d’agir sur le dérèglement climatique, la performance énergétique des bâtiments est envisagée aussi désormais comme une façon d’apporter un meilleur confort de vie. Ce sont bien ces trois axes qui motivent les politiques nationales et les initiatives locales.
L’ensemble des bâtiments existants est le principal domaine sur lequel agir, car les constructions neuves seules ne peuvent changer les performances globales : le taux de renouvellement du parc est entre 1 et 2% par an. C’est pour cela que le sujet de la rénovation énergétique des logements est autant présent dans les débats.
La production neuve ne doit pas pour autant être oubliée, notamment avec à horizon 2020 une nouvelle réglementation thermique qui se veut aussi environnementale, en prenant en compte des analyses de cycle de vie des bâtiments