Vulnérabilité énergétique : un budget chauffage des logements 12% plus élevé en Rhône-Alpes qu’en France

Un partenariat INSEE-DREAL

L’accès à l’énergie pour tous dans des conditions acceptables au plan économique et environnemental est un enjeu tant mondial que national et local. L’État et les collectivités territoriales inscrivent cette problématique au cœur de leur action.

En Rhône-Alpes, la DREAL a souhaité s’appuyer sur la compétence de l’INSEE pour établir un diagnostic objectif de vulnérabilité énergétique dans la région et dans les territoires. Un outil national, développé par le Service de l’observation et des statistiques du Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et l’INSEE, a ainsi été décliné en Rhône-Alpes, permettant de confronter les chiffres du niveau régional avec ceux des autres régions, du niveau national et des territoires.

Un quart des ménages rhônalpins apparaissent en situation de vulnérabilité énergétique potentielle, en raison de difficultés à faire face aux dépenses de chauffage ou de carburant. Les habitants des petites intercommunalités sont particulièrement touchés. Mais les deux formes de vulnérabilité (logement et déplacements) ne concernent souvent pas les mêmes personnes. La première touche prioritairement les retraités et les inactifs, tandis que la seconde est le fait de personnes actives, ouvriers et professions intermédiaires notamment. Les caractéristiques des ménages concernés par la vulnérabilité énergétique varient considérablement selon l’endroit où ils habitent, des grands espaces urbains aux territoires ruraux isolés.

La publication est également disponible sur le site de l’INSEE.


Indicateurs de vulnérabilité énergétiques par territoire}}


La DREAL propose une déclinaison des principaux indicateurs de l’étude selon la région, le département, les SCOT et les EPCI en Rhône-Alpes. Compte tenu des limites de la méthode, seuls les territoires de plus de 30000 habitants sont détaillés.

Sont repris dans ces tableaux le taux de vulnérabilité énergétique pour les logements, pour les déplacements et pour l’ensemble ainsi que la population correspondante. Les indicateurs sont déclinés selon le type d’aire urbaine, selon les caractéristiques des ménages et des logements. Pour les ménages sont distingués le type de ménage, l’âge de la personne de référence, la catégorie socio-professionnelle de la personne de référence, le revenu par unité de consommation. Pour les logements apparaissent le type de logement, le statut d’occupation, la surface des logements, la date de construction et le combustible utilisé pour le chauffage. Les SCOT sont classés par code, les EPCI selon le libellé.



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