Tableau de bord territorial de la vulnérabilité énergétique en Auvergne-Rhône-Alpes

L’Insee et le SOeS (service statistique du ministère en charge de l’Environnement) ont mis en place une méthode d’estimation de la vulnérabilité énergétique potentielle dans les territoires.

L’approche retenue s’appuie sur une « dépense conventionnelle ». Une modélisation permet, à partir du Recensement de la population, des enquêtes auprès des ménages et des travaux de l’Anah (agence nationale de l’habitat), d’estimer la somme que les ménages doivent dépenser théoriquement pour vivre dans une situation de confort énergétique, dans le logement où ils vivent (chauffage et eau chaude sanitaire) et pour leurs dépenses de carburant (domicile?travail, domicile?étude, achat, soin et démarches administratives). Cette « dépense conventionnelle » est rapportée aux revenus du ménage, estimés également à partir des caractéristiques du ménage (situation professionnelle, nombre d’enfants…).

Taux de vulnérabilité potentielle liée aux déplacements par EPCI
Taux de vulnérabilité potentielle liée aux déplacements par EPCI

Par convention, il est fixé qu’un ménage qui consacre plus de 8 % de ses revenus pour le chauffage (logement et eau sanitaire) vit en état de vulnérabilité énergétique pour ses dépenses de logement. Par exemple, pour un couple avec un enfant gagnant 60 % du revenu médian (seuil de pauvreté), soit 1 800 euros, cela représente un budget mensuel de 150 euros. Parallèlement, des dépenses de carburant excédant 4,5 % des revenus créent une autre forme de vulnérabilité énergétique, liée aux déplacements.

Le nombre de ménages en situation de vulnérabilité énergétique, rapporté à l’ensemble, donne un taux de vulnérabilité énergétique.

Ces estimations portent donc sur un budget énergétique théorique rapporté aux revenus, sans préjuger de la réponse des ménages face à cette situation : dépenser beaucoup ou se restreindre. On peut ainsi parler, plus précisément, de vulnérabilité potentielle.

Le présent document présente une déclinaison des principaux indicateurs de l’étude selon les départements, les SCOT et les EPCI en Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour chacun de ces territoires, sont repris le taux de vulnérabilité énergétique pour les logements, pour les déplacements et pour l’ensemble ainsi que la population correspondante. Les indicateurs sont déclinés selon le type d’aire urbaine, selon les caractéristiques des ménages et des logements. Pour les ménages sont distingués le type de ménage, l’âge de la personne de référence, la catégorie socio-professionnelle de la personne de référence, le revenu par unité de consommation. Pour les logements apparaissent le type de logement, le statut d’occupation, la surface des logements, la date de construction et le combustible utilisé pour le chauffage.

Compte tenu des limites de la méthode, seuls les territoires de plus de 30000 habitants sont détaillés. Les territoires sont classés par code.


Taux de vulnérabilité potentielle liée au logement par EPCI
Taux de vulnérabilité potentielle liée au logement par EPCI

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