Schéma logistique et d’intermodalité Méditerranée-Rhône-Saône

Le délégué interministériel au développement de l’axe portuaire et logistique Méditerranée-Rhône-Saône (MeRS), Jean-Christophe Baudouin, a coordonné plusieurs travaux visant à améliorer la performance logistique de l’axe. Dans ce cadre, il a réalisé un schéma logistique et d’intermodalité avec l’appui du Cerema, dont l’objectif est de définir les orientations et les actions permettant d’optimiser l’utilisation de chacun des modes de transport à l’échelle des quatre régions : Région Sud PACA, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté.

Pour alimenter ce rapport, le Cerema s’est appuyé sur l’analyse du système logistique d’axe Méditerranée-Rhône-Saône (octobre 2018), produit sous l’égide de la DREAL de Bassin, ainsi que sur l’élaboration de scénarios prospectifs 2030 en faveur du report modal (mai 2019).

Des ateliers regroupant l’ensemble des parties prenantes de la chaine logistique ainsi que les acteurs locaux ont été organisés afin de faire émerger les actions à mettre en œuvre sur les territoires.

Parmi les principales conclusions du schéma logistique et d’intermodalité Méditerranée-Rhône-Saône, on retiendra les propositions suivantes :

  • Mutualiser des sites multimodaux et y développer les services logistiques afin de diminuer les coûts d’exploitation des ITE et des quais ;
  • Améliorer le réseau ferroviaire existant :
    • Hiérarchiser les besoins d’entretien du réseau ferroviaire ;
    • Electrifier des lignes stratégiques (Nevers-Chagny ; Moulin-L’Arbresle ; Saint-Germain des Fossés – l’Arbresle)
    • Mettre plusieurs lignes structurantes vers l’est au gabarit P400 pour permettre des autoroutes ferroviaires (Dôle-Belfort, Marseille-Toulon-Nice-SanRemo, une ligne vers la Suisse).
  • Améliorer des sites multimodaux afin d’accueillir un doublement de l’activité multimodale, en particulier les sites multimodaux dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Rhône ;
  • Développer les autoroutes ferroviaires et les autoroutes de la mer pour diminuer le transport routier en transit international ; doubler les autoroutes ferroviaires existantes ne suffira pas, il faut créer de nouvelles lignes et de nouveaux sites ;
  • Approcher les sites logistiques des bassins de consommation
  • Préserver les accès multimodaux dans les villes et favoriser les expérimentations qui exploitent ces infrastructures ;
  • Développer des solutions adaptées aux filières mais qui permettent la mutualisation des moyens logistiques dans la filière concernée, mais aussi entre filière afin de bénéficier de complémentarité d’utilisation.

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