Les podcasts pour faire grandir nos enfants dans un environnement sain !
Partagez le quotidien de familles : leurs habitudes et questionnements, leurs gestes et réflexes déjà adoptés ou pas encore intégrés. Profitez des conseils d’expertes en réponse aux témoignages de ces familles.
Épisode 1 : Éviter les polluants du quotidien, un jeu d’enfant
Dans le premier épisode, découvrez la famille de Marion et Jean-Baptiste. Suivez-les dans leur maison, de la cuisine, au salon, à la salle de bain, aux chambres des enfants et récoltez quelques bons gestes ! Agnès Lefranc, la sous-directrice Santé-environnement produits chimiques et agriculture, nous apprend que deux ou trois produits ménagers peuvent suffire lors du ménage, qu’il est bon de réduire les sources de pollution de l’air intérieur ou encore qu’il est recommandé de ne pas faire de travaux juste avant la naissance de bébé.
Ludovic, journaliste : « Bonjour Marion, ça va ? Merci de nous recevoir. »
Marion : « Merci à toi. Ça a été le trajet ? »
Ludovic : « Très bien, très bien. »
Jingle - Coup de pousse pour grandir dans un environnement sain.
Ludovic : « Soyez les bienvenus dans Coup de pousse, un podcast proposé par le ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques et dans lequel nous allons parler santé environnementale et prévention des risques.
Pour cela, nous allons nous plonger en immersion dans le quotidien de différentes familles en France pour voir quels sont les gestes, les réflexes que les parents adoptent ou alors ceux qu’ils n’ont pas encore acquis. Des scènes de vie quotidienne que notre experte commentera en parallèle en y apportant quelques conseils et informations précieuses. »
Agnès, experte : « Je m’appelle Agnès Lefranc, je suis sous-directrice santé environnement, produits chimiques, agriculture au ministère de la Transition écologique. » |
Ludovic : « Vous avez un bel espace ici. Oui, c’est magnifique. »
Jean-Baptiste : « En fait, on a acheté une maison, c’est en 1977, je crois, qu’elle a été construite. Il faut imaginer, il y avait du papier peint au plafond. C’était vraiment… »
Ludovic : « Et pour ce premier numéro que nous avons voulu consacrer à la thématique des polluants du quotidien, j’ai été invité en Île-de-France, par Marion, Jean-Baptiste et leur petite famille.
Marion a 31 ans, elle est ergothérapeute et créatrice de contenus. Jean-Baptiste, son conjoint, a lui 35 ans et travaille dans l’informatique. Ils sont les heureux parents de deux filles, Ambre, deux ans, et Léane, cinq ans, et attendent leur troisième enfant. C’est autour d’un café, dans la cuisine, qu’ils m’accueillent gentiment avant d’entamer la visite de leur logement.
On est maintenant dans la cuisine, grande cuisine ouverte, lumineuse. À quoi vous faites attention Ici ? »
Marion : « Alors, en premier lieu, je dirais qu’on a tout changé du plastique vers le verre, en tout cas presque. Tout ce qui va concerner nos moyens de chauffer la nourriture et de la conserver. On essaye de faire au mieux. On essaye, pour les enfants, de ne jamais chauffer les biberons au micro-ondes dans leur biberon directement. »
Jean-Baptiste : « On n’a pris que des poêles en inox. Alors après, ça demande un petit peu d’habitude, parce qu’au début on crame un peu tout ce qu’on cuit, mais maintenant on est bien habitués et c’est plutôt pas mal, ça se nettoie très bien et surtout ça passe au lave-vaisselle, donc ça c’est top. »
Marion : « On avait des poêles, tu sais, toutes rayées au fond. Et en voyant quelques émissions où on explique que ça se mélange, on s’était dit qu’on allait changer nos poêles. Elles étaient toutes rayées à force de mélanger des choses à l’intérieur, que ce soient les poêles ou les casseroles. Et donc on a décidé de changer toute la batterie à ce moment-là. »
Agnès, experte : « Pour préserver la qualité des aliments et éviter leur contamination par des substances chimiques qui peuvent être présentes dans les contenants, on va privilégier à la fois pour cuisiner et pour conserver les aliments, les matériaux, qui sont par exemple du verre, de la porcelaine, de l’inox, et surtout ne pas réchauffer les aliments dans des contenants en plastique parce que le réchauffage va favoriser la migration de certaines substances chimiques présentes dans le plastique dans les aliments. Alors, pour choisir le matériel de cuisson, on va privilégier les casseroles, les poêles, les plats qui ne contiennent pas de PFOA et les ustensiles en bois plutôt qu’en mélamine ou en plastique pour limiter l’exposition aux substances chimiques. Pour les contenants alimentaires, ce qui est très important à considérer, c’est la partie du contenant qui est en contact avec les aliments parce que s’il y a des contaminations éventuelles par des substances chimiques qui sont présentes dans le contenant, elles vont se faire par le contact entre le contenant et les aliments. Donc pour les couvercles, on peut garder les couvercles en plastique si les aliments ne touchent pas le couvercle. » |
Ludovic : « Alors, on est à présent dans le salon, Marion. On voit une cheminée, on voit une grande baie vitrée. Là, on est pile dans le sujet, c’est-à-dire sur l’attention à la qualité de l’air aussi. »
Marion : « Oui, mais alors y a des détails qui vont peut-être te chagriner parce qu’on a aussi des éléments de déco qui ne sont pas hyper, je crois, conseillés… »
Ludovic : « C’est-à-dire la bougie parfumée, là. »
Marion : « Oui, la bougie parfumée et on doit avoir un ou deux diffuseurs, celui-là qui est dans le buffet et peut-être un autre ailleurs. Voilà, on a des petits éléments de déco qui, je pense, au niveau des polluants intérieurs sont quand même pas hyper recommandés. »
Agnès, experte : « Un point très important pour améliorer la qualité de notre air intérieur, c’est l’aération. Alors on peut recommander une dizaine de minutes le matin et une dizaine de minutes le soir. Mais il faut vraiment garder à l’esprit que l’important c’est d’aérer évidemment régulièrement, mais ne pas avoir l’œil rivé sur la montre. Ce n’est pas un protocole scientifique exact. Vraiment, le principe, c’est de s’assurer que l’air est renouvelé. Au contraire, il ne faut surtout pas utiliser de désodorisant intérieur, de bougies, d’encens, car tous ces produits conduisent à l’émission de substances chimiques dans l’air intérieur et donc ça sent bon, mais on a augmenté la présence de polluants dans l’air intérieur. » |
Ludovic : « Pour vous, c’est quelque chose, un geste important d’aérer régulièrement. »
Marion : « Alors je vais te dire oui, c’est important. Je plaide coupable, j’avoue que sur cette pièce de vie, je n’ai pas le réflexe parce que, dès que les enfants vont descendre, je vais ouvrir d’autres pièces. Mais alors le salon, ce n’est quand même pas ce qu’on ouvre le plus, ça va être vraiment des aérations sur un temps très court : on va faire sortir le chat, on va aller chercher des bûches, on va sortir la poubelle, les allers retours dans la maison, mais on n’a pas le réflexe d’aérer suffisamment, pour moi, les grandes pièces de vie. »
Jean-Baptiste : « On fait les chambres, mais c’est vrai que le salon, on ne le fait pas, clairement. »
Agnès, experte : « Un autre facteur clé pour la qualité de l’air intérieur est de s’assurer que les entrées d’air et les sorties d’air qui peuvent être présentes, en particulier si on a un chauffage au gaz, ne sont pas bouchés et donc qu’on a ce renouvellement de l’air en routine, efficace. Et puis, bien évidemment, vérifier régulièrement que le système de chauffage fonctionne correctement, en particulier quand il s’agit de chauffage à combustion, comme un chauffage au gaz ou un poêle si on a un chauffage avec du bois ou du charbon. C’est extrêmement important pour éviter les intoxications au monoxyde de carbone. » |
Marion : « Après tu vois, ça m’a vraiment scotché quand on me disait que nous, étant en région parisienne, on entend l’air est pollué, l’air est pollué, l’air est pollué.
Et on me disait toujours l’air de ta maison est plus pollué que celui de l’extérieur. Et moi, j’y crois donc j’aère, mais ça me pose question. »
Agnès, experte : « On trouve dans l’air ce qu’on y émet et, à l’intérieur, il y a de multiples sources de pollution, tous les produits qu’on va utiliser, les produits ménagers, les produits d’hygiène corporelle. Nous-mêmes, nous allons émettre un certain nombre de substances dans l’air et, dans un milieu confiné comme le milieu intérieur, eh bien ces polluants vont s’accumuler. D’où l’importance de la ventilation et de l’aération pour renouveler cet air intérieur. À l’extérieur, bien évidemment, il y a des sources de pollution qui sont la circulation automobile, certaines installations industrielles. Mais le volume dans lequel ces émissions sont diluées est beaucoup plus important et les mouvements de l’air assurent aussi un renouvellement. Donc, de façon générale, sauf situation extrêmement particulière, la qualité de l’air extérieur est meilleure que la qualité de l’air intérieur. D’où l’importance d’aérer, de ventiler pour renouveler l’air intérieur. » |
Ludovic : « Vous avez un purificateur d’air juste derrière nous. »
Jean-Baptiste : « Alors en fait, on a pris le purificateur d’air parce que Léane a fait de l’asthme du nourrisson. Et donc c’est vrai qu’on se sentait un peu impuissants à un certain moment. Et donc il y a eu à un moment donné une promo intéressante et j’ai acheté deux purificateurs d’air, un dans sa chambre et un dans le salon. Et c’est vrai que ça nous rassure. »
Agnès, experte : « L’usage des purificateurs d’air n’est pas recommandé, sauf dans des situations très particulières où on ne peut pas ventiler ni aérer. C’est vraiment la ventilation, l’aération, l’apport d’air neuf, entre guillemets, qui va permettre d’avoir une bonne qualité de l’air intérieur. Les purificateurs, leur efficacité n’est pas nécessairement testée en conditions réelles et certaines techniques de purification de l’air génèrent en plus des composés qui sont dangereux pour la santé. » |
Ludovic : « Voilà donc pour ces pièces de vie. On poursuit avec la chambre de cette jolie petite fille qu’on a vu passer, Léane. »
Marion : « On va monter à l’étage. »
Ludovic : « Grande chambre, très lumineuse. »
Marion : « Oui, très lumineuse. Elle a la plus grande. Elle a beaucoup de chance. Elle est hyper contente. Elle est installée dans cette chambre depuis trois mois. Avant, elle était en bas, donc c’est tout nouveau et elle a pris bien ses marques. Elle en est vraiment contente, je crois. »
Agnès, experte : « La chambre de l’enfant est un endroit où l’enfant va passer beaucoup de temps, donc il est particulièrement important d’être attentif à la qualité de l’environnement dans cet espace. Un point important, c’est notamment quand on réalise des travaux et, très souvent avant l’arrivée d’un nouvel enfant, on fait des travaux pour l’accueillir au mieux. Il est important d’avoir en tête que certains produits qui sont utilisés pour les travaux, comme les colles, les peintures, vont émettre des polluants dans l’air intérieur. Donc ce qui est préférable, c’est de réaliser les travaux un peu avant l’arrivée de l’enfant, de telle sorte que ces polluants aient eu le temps de s’éliminer et en aérant bien évidemment beaucoup après la réalisation des travaux pour s’assurer qu’on n’a pas l’accumulation de polluants émis par les peintures, l’école, les nouveaux revêtements dans la chambre de l’enfant. Il en est de même pour les nouveaux meubles. Un meuble neuf va avoir tendance à émettre plus de substances dans l’air qu’un meuble un peu ancien, ce qui plaide bien évidemment en faveur de la récupération ou de l’achat de meubles de seconde main. Et si on préfère acheter des meubles neufs, eh bien, avant de placer des enfants dans la même pièce que ces meubles, il faut laisser ces meubles émettre un peu les polluants dans l’air et éliminer ces polluants par l’aération avant de mettre des enfants, par exemple, à dormir dans la même pièce. » |
Ludovic : « Sur la température de la pièce, vous faites un peu attention ? Je vois des sourires s’afficher, là. »
Jean-Baptiste : « Alors oui, parce qu’au début on faisait je pense que comme beaucoup de personnes, on avait mis à 21 °C la journée et je crois que je mettais à 19 °C la nuit. Et c’est vrai que le chauffage ça coûte très cher, de plus en plus cher. Et donc maintenant on a réduit drastiquement parce qu’on n’est plus qu’à 19,5 °C la journée et 18,5 °C la nuit. »
Agnès, experte : « Il a bien été montré que dans une chambre d’enfant, il est préférable d’avoir une température modérée, autour de 19 °C, ça favorise le sommeil des enfants. Donc à voir si on doit avoir un thermomètre ou une sonde de température quelque part dans la maison, l’avoir dans la chambre de l’enfant, ça peut être utile pour vérifier qu’on est bien dans ces bonnes conditions pour le sommeil des enfants. » |
Ludovic : « Concernant les jouets de cette jolie Léane, est-ce que vous faites un peu attention à leur provenance ? Est-ce qu’ils sont faits de tels matériaux ? »
Marion : « Alors on va dire que on fait un petit peu attention, on essaye quand même d’avoir pas mal de choses, faites en France, en bois, etc. Après on reçoit aussi des cadeaux, de la famille, les petits jeux qui font de la musique, qui bougent et tout, qui ne sont pas forcément made in France ni en bois et qui font tellement plaisir aux enfants aussi. Donc on va dire qu’on a un peu de tout, mais on jette quand même un œil sur ce qu’on prend. »
Agnès, experte : « La réglementation sur les jouets est extrêmement stricte. Toutefois, si on doit avoir des préférences sur les jouets qu’on achète, bien évidemment, on peut privilégier les jouets de seconde main ou de récupération, dans la mesure où, là encore, les polluants qu’ils peuvent émettre lorsqu’ils sont neufs dans l’air vont avoir été éliminés précédemment. Et puis, de façon générale, on peut privilégier les jouets en bois, en carton, de préférence aux jouets en plastique qui vont contenir plus de substances chimiques. » |
Ludovic : « On a vu les pièces de vie, on a vu la cuisine, on a vu la chambre de Léane et juste à côté, ça tombe très bien, la salle d’eau. »
Marion : « Alors, il faut savoir qu’on a deux salles de bain dans la maison. Ça, c’est leur salle de bain, le soir pour se laver les dents, venir se préparer pour aller se coucher. Par contre, quand on fait le bain, elles vont en bas. Léane commence à prendre des douches, de temps en temps, mais elles sont encore très bain toutes les deux et on les baigne tous les deux en même temps pour un gain de temps et un gain d’eau chaude. »
Ludovic : « Est-ce que vous faites attention à la manière de changer les bébés ? Est-ce que vous faites attention aux produits que vous utilisez ? »
Marion : « On essaye de mêler le pratique et le, comment dire, le moins allergisant possible, en termes de matières. En pratico-pratique, pour Léane, on avait vraiment utilisé beaucoup de coton juste avec de l’eau. »
Agnès, experte : « Le premier principe, c’est celui de parcimonie, c’est-à-dire ne pas multiplier les produits. Certains produits simples peuvent servir à beaucoup d’usages et privilégier les produits avec des compositions les plus simples possible, c’est-à-dire le moins d’ingrédients possible, éviter les produits sans rinçage, utiliser plutôt de l’eau et du savon et se référer éventuellement aux logos environnementaux qui peuvent figurer sur les produits. » |
Ludovic : « Alors on a parlé des produits d’entretien, qui sont bien planqués. Comment est-ce que vous faites le ménage dans ces pièces et surtout dans cette salle d’eau ? Est-ce que vous faites attention aux produits que vous utilisez ? »
Marion : « Alors je te montrerai dans la buanderie. On a, je pense, une panoplie de beaucoup, beaucoup, beaucoup de produits, mais des produits qu’on a depuis des années qui sont là. Je ne sais pas pourquoi, mais tu sais, c’est le au cas où, au cas où on aurait besoin de ce produit. Donc ils restent là.
Mais très honnêtement, au quotidien, on n’utilise quasiment que du vinaigre avec de l’eau. Mais même tu vois, pour les WC, avant on avait tous cette habitude depuis toujours, mettre cette espèce d’énorme produit bleu que tu viens frotter. Et en fait on avait des marques de tartre dans le fond des toilettes. La meilleure solution, c’est de faire bouillir du vinaigre blanc avec dedans du bicarbonate. »
Jean-Baptiste : « En fait, je mets du sel, je mets du gros sel au fond des toilettes. On fait chauffer du vinaigre blanc, moitié vinaigre blanc et eau et ensuite je laisse agir toute une nuit. Et en effet, les marques de tartre disparaissent. »
Agnès, experte : « Pour les produits ménagers, on va essayer d’utiliser le moins de produits ménagers possible. Quelques produits simples peuvent suffire comme le bicarbonate de soude, le vinaigre blanc, le savon noir, le savon à base d’huile végétale peuvent suffire pour la plupart des usages et ce sont des produits qui contiennent peu d’ingrédients. » |
Ludovic : « Bon, on termine, comme ça on aura bouclé avec cette fameuse buanderie au cas où. »
Marion : « Alors, pas de jugement. Nous avons eu un épisode de poux à la maison, donc autant te dire qu’on a tout lavé, qu’il y en avait un peu partout. Voilà donc notre au cas où, tu vois il est quand même bien fourni alors que qu’on n’utilise clairement au quotidien que cette petite caisse.
Voilà. Mais on a tout ça de au cas où, de la javel, des trucs, tu vois, du white spirit, des choses qui peuvent nous être utiles un jour. »
Ludovic : « Jean-Baptiste, Marion, merci pour cette visite et d’avoir partagé avec nous ces bonnes pratiques. Est-ce que vous avez, l’un comme l’autre, un dernier mot à adresser peut-être à ceux qui écouteront ce podcast ? »
Marion : « Je dirais de ne pas culpabiliser. On fait tous ce qu’on peut à notre niveau et dans notre charge quotidienne parce qu’on est tous un peu débordé dans notre vie à multi-faces, entre ta vie de parent si tu en as eu une, ta vie professionnelle, ta vie personnelle, ta vie de couple, on est un peu débordé donc on fait ce qu’on peut, pas de culpabilisation et on fait tous comme on peut. »
Jean-Baptiste : « Je suis assez d’accord avec Marion. Il faut qu’on essaye de changer les choses, il faut le faire petit. Ça ne sert à rien d’essayer de tout changer parce que c’est impossible à tenir. Mais voilà, sur des petites choses qu’on peut faire au quotidien, ça peut être pas mal, on peut toujours que s’améliorer. »
Ludovic : « Merci encore de nous avoir reçu Marion et Jean-Baptiste. Merci !
Voilà qui est bien vrai, chacun fait comme il peut. Je quitte donc notre sympathique famille qui, on l’aura entendu, a bien saisi l’importance d’évoluer dans un environnement sain. Si vous souhaitez aller plus loin sur ce sujet des polluants du quotidien, le site internet 1000 premiers jours vous donnera accès à quelques informations complémentaires bien utiles. Et puis sachez que vous trouverez d’autres ressources dans la description de ce podcast.
Nous voici au terme de cet épisode qui vous est proposé par le ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques. N’hésitez pas à le partager. Je vous donne rendez-vous prochainement pour une autre découverte. Un autre Coup de pousse. »
Jingle - Coup de pousse pour grandir dans un environnement sain.
Liens utiles :
- Dossier "Tout comprendre sur la qualité de l’air que l’on respire"
- Air intérieur
- Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens
Épisode 2 : Prendre l’air en famille
Dans ce deuxième épisode, découvrez comment profiter pleinement des bienfaits de la nature en ville avec vos enfants. Retrouvez la famille de Rachel et de Gaspard pour une pause nature dans un parc en ville. Au détour d’une balade en famille, vous pourrez écouter quelques recommandations d’Agnès Lefranc sur les activités physiques dans la nature, les gestes simples pour se protéger des pollens ou encore des piqûres d’insecte.
Ludovic, journaliste : « Bonjour, Ludovic. »
Gaspard : « Gaspard. Enchanté. Bonjour. »
Ludovic : « Toi, tu es Anatole. »
Anatole : « Non, je suis un pompier. »
Ludovic : « Bonjour, Ludovic. »
Rachel : « Rachel, enchantée. »
Jingle - Coup de pousse, un coup de pouce pour grandir dans un environnement sain.
Ludovic : « Soyez les bienvenus dans Coup de pousse. Un podcast proposé par le ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques et dans lequel nous allons parler santé environnementale et prévention des risques.
Pour cela, nous allons nous plonger en immersion dans le quotidien de différentes familles en France pour voir quels sont les gestes, les réflexes que les parents adoptent ou alors ceux qu’ils n’ont pas encore acquis. Des scènes de vie quotidienne que notre experte commentera en parallèle, en y apportant quelques conseils et informations précieuses. »
Agnès, experte : « Je m’appelle Agnès Lefranc, Je suis sous-directrice santé environnement, produits chimiques et agriculture au ministère de la Transition écologique. »
Ludovic : « Vous vous demandez peut-être comment profiter pleinement de la nature en ville avec vos enfants ? Comment faire si votre enfant est piqué par une tique ? Les produits chimiques sont-ils utilisés pour entretenir les espaces verts ? Eh bien, c’est de tout cela, et bien plus encore, dont nous allons parler dans cet épisode.
Pour cela, nous allons prendre un bon bol d’air. Nous vous emmenons en effet en Centre-Val de Loire, dans le sud de Tours, au parc de la Gloriette. J’y ai rendez-vous avec Rachel, 32 ans, orthophoniste et fondatrice de la tribu Happy Kids, une maison d’édition qui a pour vocation d’accompagner les enfants dans les étapes clés de l’apprentissage. Elle est accompagnée de son mari, Gaspard, 35 ans, chirurgien, et de leurs deux enfants, Garance et Anatole, qui ont cinq et trois ans.
Nous partons ensemble pour une belle balade dans ce lieu arboré, bucolique, très vert et propice à la flânerie. Un espace idéal pour se dépenser et profiter des bienfaits de la nature, le tout en plein cœur de ville.
Merci déjà de nous accueillir chez vous, j’ai envie de dire ici, pas loin de Tours, dans ce parc de la Gloriette. Ce genre de sortie en famille, de balade en plein air, c’est un peu dans vos habitudes. »
Rachel : « Oui, le week-end, c’est vrai qu’on essaye un petit peu de se balader dans la région. »
Ludovic : « Qu’est-ce que vous aimez faire quand vous partez comme ça en promenade ? »
Gaspard : « On se vide un peu la tête, on respire, ça fait du bien. Pas forcément de but en particulier. Sortir les enfants… »
Rachel : « Oui, c’est ça. Et nous sortir aussi parce qu’on a des semaines… »
Gaspard : « Qu’ils se dépensent aussi un peu pour être un peu moins turbulents à la maison. »
Rachel : « Là c’est l’aire de jeux. »
Ludovic : « Ça, ça doit être des moments que, évidemment, les enfants adorent. »
Rachel : « Complètement. En plus, ce qui est c’est génial dans ce parc, c’est qu’il est hyper vaste, petits coins. »
Agnès, experte : « Marcher, faire du vélo dans la nature, jardiner, contempler des paysages, toutes ces activités dans la nature vont contribuer au bien-être physique et mental parce qu’on va faire un petit peu d’activité physique. Pour les enfants et les adolescents, c’est particulièrement important d’avoir une activité physique régulière. Alors pas nécessairement du sport intense mais marcher, faire du vélo, se balader. Et puis si ça peut être dans un cadre agréable et verdoyant, c’est encore mieux. Les recommandations, c’est en dessous de cinq ans de bouger 3 h par jour. Alors j’emploie bouger à dessein parce qu’on ne parle pas d’activité physique au sens de pratiquer un sport. Il ne s’agit pas de faire des tours de stade ou de rouler sur un vélodrome. Il s’agit de bouger, de marcher pour aller à l’école, de jouer sur une aire de jeux, de courir les uns après les autres, de jouer à chat. Tout ça, c’est bouger et ça compte dans les 3 h par jour recommandées. Au-dessus de cinq ans, il est recommandé 1 h par jour d’activité physique modérée à élevée. Par exemple, aller en vélo ou en marchant à l’école. » |
Ludovic : « Où est ce qu’on est ? Là ça doit être les ruches. C’est l’occasion, Rachel, de te poser une question. Est-ce que vous parlez en famille, est-ce que vous êtes sensibles à la protection de la biodiversité ? »
Rachel : « Ah oui, on lit beaucoup de livres. Il y a beaucoup de choses qui sont créées pour justement sensibiliser les enfants à tout ça, à toutes ces problématiques-là. Souvent, pendant l’histoire du soir, on en profite pour véhiculer des messages impactants et pour les sensibiliser à tout ça. Et puis à chaque fois qu’on se promène, c’est pareil. »
Gaspard : « Ils sont quand même très sensibilisés l’école. J’ai l’impression qu’on ne leur apprend pas grand-chose en fait. Quand on leur dit quelque chose, ils sont déjà un peu au courant. »
Agnès, experte : « Les insectes font partie de la biodiversité. En particulier, les pollinisateurs ont un rôle essentiel dans le fonctionnement des écosystèmes. Toutefois, pour les humains, quand on se balade dans la nature, quelques insectes peuvent avoir des effets assez désagréables. Alors on pense bien sûr aux piqûres de guêpes, de frelons. On a aussi d’autres insectes qui peuvent piquer, comme les moustiques. Et on va avoir un ensemble de gestes simples qui permettent de se protéger de ces effets désagréables. Principalement, ça va être de porter là aussi des vêtements longs, amples, couvrants. Puis on peut utiliser des répulsifs cutanés en suivant scrupuleusement les conditions d’emploi qui figurent sur la notice ou l’étiquette de ces produits. On va aussi, dans notre environnement proche, être particulièrement attentif à éliminer tous les réservoirs d’eau stagnante qui peuvent servir de gîte larvaire aux moustiques : par exemple, les coupelles sous des pots ou vases abandonnés sur un coin de la terrasse. Les chenilles processionnaires sont aussi des insectes qui peuvent avoir des effets sur la santé puisque leurs poils sont extrêmement urticants. On va faire très attention à ne pas s’approcher, ne pas les toucher, ne pas évidemment toucher les nids qui ressemblent à des espèces de sacs un peu soyeux accrochés dans les arbres. Les tiques font partie de ces petits animaux qu’on peut trouver dans la nature et qui ont des conséquences très désagréables pour les humains. Alors à nouveau là, le plus efficace, c’est de porter des vêtements couvrants et bien fermés. Alors on n’hésite pas, en pratique, à mettre le pantalon dans les chaussettes quand on se balade dans des endroits où il y a des herbes hautes. On peut utiliser également des répulsifs en vérifiant qui sont bien indiqués pour repousser les tiques. Et puis si on est piqué par une tique, eh bien on la retire avec un outil adapté, les petits crochets à tiques qu’on trouve dans toutes les pharmacies, et on surveille attentivement la piqûre. Et si on voit se développer une rougeur autour de la piqûre ou quoi que ce soit, on consulte. Et avec ces quelques précautions simples, eh bien on peut vivre complètement dans cette biodiversité et bénéficier pleinement des bénéfices de la nature et des espaces verts. Les plantes, que ce soient les fleurs, les herbes, les arbres, constituent également de la biodiversité et contribuent à ces bénéfices qu’on peut tirer du contact avec la nature. Toutefois, là aussi, il y a quelques petites précautions simples à respecter pour ne tirer que les bénéfices sans les inconvénients. Certaines plantes sont toxiques, sont toxiques quand on les mange, donc on ne mange jamais une plante qu’on ne connaît pas et qu’on n’a pas identifiée très précisément. Certaines sont toxiques également par contact cutané. Et puis bien évidemment, il y a les pollens allergisants. Quand on a un jardin, on peut faire le choix de planter des espèces qui ne sont pas allergisantes ou qui sont moins allergisantes. Quand on se balade dans la nature ou quand on est en pleine période de pollinisation, on va faire attention à se laver les cheveux parce que des grains de pollen vont pouvoir se déposer dans les cheveux. Et si on dort ensuite avec ce pollen, on va être encore plus exposé pendant la nuit. Et puis, bien évidemment, si on se sait allergique au pollen, on consulte, on suit le traitement qui a été prescrit par le médecin, avec des traitements souvent qui sont utilisables en préventif. On peut se renseigner sur la présence de pollen dans l’air grâce aux différents dispositifs d’information qui sont mis en place et si les symptômes s’aggravent, on retourne voir le médecin. » |
Ludovic : « Y a des grenouilles ? Et là, qu’est-ce qu’on voit ? Des moutons ? »
Agnès, experte : « Les moutons sont utilisés dans un certain nombre d’espaces, ouverts au public ou non, pour gérer le désherbage, la maîtrise de la végétation on va dire, pour éviter que ça soit complètement envahi par les herbes parce que les produits phytopharmaceutiques, notamment les désherbants, sont interdits depuis 2017 pour l’entretien des espaces verts, des promenades et des forêts ouverts au public et gérés par l’État et les collectivités territoriales. Donc, soit ce sont des produits de biocontrôle qui sont utilisés, soit on a recours à l’écopâturage, qui permet l’entretien de ces espaces en utilisant des moutons, parfois des chèvres, qui sont en plus autant d’attractions et d’agrément pour les personnes qui se promènent dans ces espaces. » |
Rachel : « La serre, elle est où la serre ? »
Ludovic : « C’est bien une serre, mais elle est fermée. »
Agnès, experte : « Les serres pédagogiques sont des endroits où on a généralement des collections d’espèces végétales, ce qui permet effectivement aux visiteurs et aux enfants en particulier de se familiariser avec les différentes espèces, d’apprendre à les reconnaître, ce qui permet de distinguer les espèces toxiques des espèces qui ne le sont pas et donc de contribuer à une meilleure sécurité lors des promenades dans la nature. » |
Ludovic : « C’est le spot de mûres, là ? On voit le connaisseur… »
Gaspard : « Celui-là je ne le connais pas, mais il a l’air pas pas mal. »
Rachel : « Et après on fait les champignons. Ouais, ça c’est pareil. On se fait des grosses balades en forêt, mais après il faut savoir un peu quel est le bon champignon. Il faut faire un peu gaffe quand t’as un doute. Tu avais vu un monsieur qui était spécialisé dans les champignons. C’était trop sympa, il t’avait accueilli, tu avais été le voir. »
Gaspard : « Oui, une formation champignons avec un monsieur que j’ai rencontré à la pharmacie, qui faisait des sorties champignons et donc on leur a apporté tout ce qu’on avait trouvé et il m’a expliqué de ne pas faire n’importe quoi. »
Ludovic : « Oui, ça peut être dangereux. »
Agnès, experte : « Les champignons sont effectivement un de ces trésors qu’on peut trouver à l’automne lorsqu’on se balade en forêt. Certains sont toxiques, extrêmement toxiques. Ce qui est très important, c’est de ne manger que les champignons qu’on a parfaitement identifiés et ne pas hésiter à faire appel à un spécialiste. Et dans le doute, le principe, c’est de ne pas manger le champignon. » |
Ludovic : « Alors là, ça fait de la musique.
Eh bien, Rachel, Gaspard, c’est sur ces belles notes de musique qu’on termine cette balade. Merci de nous avoir guidés ici. Est-ce que vous avez un mot de conclusion, peut-être à propos de tous les sujets qu’on a évoqués. Un petit message à adresser à ceux qui écouteront ce podcast. »
Rachel : « On était très contents d’avoir fait cette balade avec toi, c’était très agréable. Et puis moi j’espère vraiment que beaucoup de familles vont nous écouter parce qu’il y a encore beaucoup de beaucoup de choses à faire au niveau de la prévention autour de la santé, l’environnement de l’enfant de manière générale. »
Gaspard : « C’était très sympa cette petite balade. Les enfants ont fait du sport sans le savoir. Plutôt que de rester chez soi derrière les écrans, on est quand même beaucoup mieux ici. »
Ludovic : « Oh que oui, on est bien mieux en extérieur. L’heure est venue pour moi de laisser notre famille profiter encore quelques instants du parc. Des parents et des enfants bien au fait de tous ces petits gestes auxquels il faut être attentifs afin de profiter pleinement de ces moments magiques en pleine nature. Nous voici au terme de cet épisode qui vous est proposé par le ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques.
N’hésitez pas à le partager. Je vous donne rendez-vous prochainement pour une autre découverte. Un autre coup de pousse. »
Liens utiles :
- Dossier « Un plan national pour agir et innover en santé environnement »
- Recosanté, un service numérique pour connaître la qualité de l’air autour de chez vous
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Épisode 3 : Comment se préparer avec ses enfants pour mieux faire face aux risques naturels ?
Dans ce troisième épisode, en deux parties, direction le sud à Antibes, pour retrouver la famille d’Aurélie et d’Emmanuel, heureux parents de trois enfants. Au cours d’un barbecue et d’un jeu ludique, la boîte à risques, découvrez comment vous préparer pour mieux faire face aux risques naturels liés aux feux et aux inondations. Véronique Lehideux, l’experte, répond à vos questions : à quoi faut-il être attentif dans l’entretien du jardin ? Quels sont les bons gestes à adopter lorsque l’on bricole ? Comment se prémunir de tout danger en cas de montée des eaux ?
- Partie 1 : Faire face aux risques des feux
Ludovic, journaliste : « Bonjour. J’ai fini par trouver la maison, mais je ne sais pas par où on rentre. »
Aurélie : « Oui, c’est là, c’est encore en finition. »
Ludovic : « Bon et bien parfait ! Merci de me recevoir. »
Jingle - Coup de pousse pour grandir dans un environnement sain.
Ludovic : « Soyez les bienvenus dans Coup de pousse, un podcast proposé par le ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques et dans lequel nous allons parler santé environnementale et prévention des risques. Pour cela, nous allons nous plonger en immersion dans le quotidien de différentes familles en France pour voir quels sont les gestes, les réflexes que les parents adoptent ou alors ceux qu’ils n’ont pas encore acquis. Des scènes de vie quotidienne que notre experte commentera en parallèle, en y apportant quelques conseils et informations précieuses. »
Véronique, experte : « Véronique Lehideux, je suis cheffe du service des risques naturels à la direction générale de la prévention des risques au ministère chargé de l’écologie. » |
Ludovic : « Pour cet épisode que nous vous proposons en deux parties, direction le sud. Nous sommes à Antibes où me reçoit Aurélie, presque 40 ans, une professeure d’histoire géo au collège qui, en parallèle, propose, via son compte Instagram, En route vers le savoir, des vidéos de révisions à destination des élèves. Avec elle, son conjoint Emmanuel, qui a lui déjà 40 ans et qui est contrôleur aérien. Ils sont les heureux parents de trois enfants : Alessio, huit ans, Mathilde, six ans et demi, et Eléa, deux ans et demi, à la crèche. Aujourd’hui, avec eux, autour de leur grande maison, nous allons explorer les risques liés aux incendies et aux inondations.
À quoi faut-il être attentif dans l’entretien du jardin ? Quels sont les bons gestes à adopter lorsque l’on bricole ? Comment se prémunir de tout danger en cas de montée des eaux ? C’est de tout cela, et plus encore, que nous allons discuter avec pour cette première partie donc, un focus sur les dangers liés au feu. Je les rejoins donc au jardin où toute la petite famille s’active.
Bonjour à tous les deux. Merci de me recevoir. J’arrive à un moment particulier. Qu’est-ce qui était en train de se passer, Emmanuel ? »
Emmanuel : « J’étais en train de passer la débroussailleuse pour faire un barbecue. »
Ludovic : « Ah ! Vous recevez du monde ce soir ? »
Emmanuel : « Oui, on a un peu de monde. »
Ludovic : « L’entretien du jardin, au-delà de quand vous recevez des invités, comme c’est le cas ce soir, est-ce que c’est quelque chose que vous faites régulièrement ? »
Emmanuel : « On a essayé d’organiser le jardin pour avoir à en faire le moins possible. »
Aurélie : « Il faut dire que c’était l’été. Et là, en l’espace de quelques semaines, il y a eu beaucoup d’eau, donc ça a poussé d’un coup et on a été un peu pris de court. C’est ça la réalité de la vie. Et oui, on essaye en tout cas de nettoyer le plus possible. Quand on a acheté la maison, il n’y a pas si longtemps, c’était un tas de ronces énormes. Donc on a fait pas mal de débroussaillage ces derniers mois on va dire, avant de s’installer véritablement dans la maison. »
Ludovic : « Au-delà de l’esthétique, vous êtes conscients aussi de l’intérêt lié au risque de ne pas entretenir un jardin ? »
Aurélie : « Oui, évidemment. Surtout nous. L’été, c’est quand même très très sec ici dans le coin. Donc, on essaye quand même de faire attention, de nettoyer le plus possible dans la mesure du possible. »
Ludovic : « Quels sont les risques, selon vous, de ne pas entretenir un jardin ? »
Emmanuel : « Ça peut partir en feu, on est assez conscients de ça. »
Ludovic : « Et tu en es Aurélie, d’autant plus consciente que tu as un frère pompier, je crois. Donc forcément, il doit aussi en remettre une couche, non ? »
Aurélie : « Oui, oui, il en remet effectivement une couche. C’est quand même un sujet qu’on aborde beaucoup. Surtout quand on invite des amis, il y a toujours un fumeur. Donc on essaye de faire attention aussi aux jets de mégots, notamment, parce qu’on sait que c’est quelque chose qui peut être vraiment risqué, surtout dans la région. »
Véronique, experte : « Le débroussaillement, c’est une opération qui est extrêmement importante et je dirais peut-être la mesure de prévention la plus efficace. Alors pourquoi la plus efficace ? Parce qu’elle permet d’abord de protéger son habitation. Si jamais un feu vient de la forêt, ça va permettre d’arrêter les flammes mais aussi, dans l’autre sens, parce qu’il faut avoir en tête que neuf sur dix sont d’origine humaine et donc éviter qu’un départ de feu se propage et aille vers la forêt. C’est aussi un élément très important parce qu’il permettra aux pompiers, s’ils ont nécessité d’intervenir, de le faire dans les meilleures conditions. Alors concrètement, cette phase de débroussaillement, déjà on l’anticipe. C’est quelque chose qui va se faire de préférence dès l’automne ou en début d’hiver et on va veiller à limiter la masse combustible. Alors, limiter la masse combustible, ça va être d’abord couper les branches des grands arbres pour éviter qu’ils ne se touchent. C’est toujours cette logique d’éviter la propagation d’un point à un autre, en particulier les branches qui pourraient être amenées à toucher la maison ou le toit de la maison, par exemple. Les autres opérations, ça va être, si on a des arbustes ou des buissons, de veiller à les tailler et entretenir aussi, je dirais le sol, donc pas trop de végétation herbacée. C’est une obligation légale. Les préfets vont désigner les massifs qui sont concernés, qui sont considérés comme un risque d’incendie. Et quand on habite à 200 mètres de ces massifs, eh bien on a effectivement cette obligation légale de débroussaillement. » |
Aurélie : « Avant d’acheter cette maison, on avait regardé pas mal d’autres maisons à acheter et effectivement, il y avait des terrains où on nous disait de faire attention parce que c’était la forêt. »
Ludovic : « Oui, oui. Alors justement, les balades en forêt. Même si vous n’avez pas acheté cette maison en lisière ou à l’orée de la forêt, est-ce que vous en faites régulièrement en famille ? »
Emmanuel : « Oui, on fait des randos, on les emmène aux champignons. »
Ludovic : « Est-ce que vous prenez des précautions particulières avant de partir en balade en forêt ? »
Aurélie : « Oui, bien sûr. Alors c’est évident qu’on ne va pas faire de feu dans la forêt. De toute façon, c’est interdit, une bonne partie de l’année ici. On a pu voir les dégâts que ça a causé autour de la dune du Pilat parce qu’on y est allé en vacances l’année dernière. Donc là c’était assez choquant et on en avait discuté, on était avec les enfants. »
Ludovic, avec les enfants :
« Tu te souviens de ce qu’elle raconte, là ?
Oui, oui.
Qu’est ce qui s’était passé ? Tu te souviens ce que t’as vu ?
Des braises.
Des braises. Où, dans la forêt ? Et alors, c’est impressionnant ?
Oui, ça fait peur. Un peu oui.
Comment il faut faire pour éviter que ça arrive ?
Pas jeter les cigarettes par terre ? »
Véronique, experte : « Nous avons la chance d’avoir un pays avec énormément de forêts, de belles forêts. Mais pour les préserver du risque d’incendie, il est très probable, et c’est une mesure de prévention visuelle, que ces massifs soient fermés lorsqu’il y a des risques d’incendie en particulier, notamment des jours où il peut y avoir beaucoup de vent ou alors lorsque depuis plusieurs jours, la végétation est très sèche en période de canicule. Donc pour ne pas se retrouver devant la forêt avec cette interdiction, il est conseillé de se renseigner en amont. Donc sur les sites des préfectures, vous allez avoir cette information d’ouverture ou de fermeture des massifs et en général vous le trouvez également sur le site de votre mairie. Depuis deux ans, il existe la météo des forêts qui vise à vous informer comme vous avez l’habitude de la voir pour la pluie, par exemple, sur le risque d’incendie sur les massifs forestiers. Vous avez quatre niveaux de vigilance qui sont vert, jaune, orange et rouge. Et plus on va vers le rouge, plus on sait que le risque est important. Dans tous les cas, il est interdit de faire des feux en forêt. Donc on oublie le fait de faire un feu de camp avec ses amis ou de fumer. 10 % des feux de forêt sont liés à des jets de mégots. Si on est fumeur, on prend le soin d’avoir avec soi, par exemple, un petit cendrier de poche. C’est tout simple. Et puis on va, on va veiller à bien éteindre sa cigarette et à la mettre dans ce cendrier. » |
Ludovic : « La météo, quand on va se balader en forêt, est aussi un point essentiel par rapport aux risques éventuels d’orages notamment. Est-ce que vous surveillez particulièrement la météo quand vous partez en balade ? »
Aurélie : « Oui, je regarde la météo et s’ils annoncent un risque d’orage, en général on ne part pas. Ou alors on part vraiment juste à côté du logement dans lequel se trouve. Mais c’est vrai qu’avec les enfants, on ne prend, on prend vraiment aucun risque. »
Véronique, experte : « Cette notion de vigilance va permettre effectivement de savoir qu’on peut être dans une période où les orages vont être importants. Avec le changement climatique, il faut souligner qu’ils sont en plus de plus en plus violents et intenses, donc c’est important d’avoir cette information en tête et d’aller se renseigner avant d’aller faire une promenade, qu’elle soit en forêt ou ailleurs. Il est très important en périodes d’orage de ne pas se mettre sous un arbre qui sont des points hauts qui peuvent attirer la foudre et donc vous mettre en danger. Lorsque vous êtes doté d’un téléphone portable et qu’il y a des risques potentiels et un danger imminent, nous avons la chance d’avoir en France un dispositif qui s’appelle FR Alerte et qui va vous transmettre sur votre téléphone un avertissement sonore avec un message SMS qui va être reçu quelques secondes après cet avertissement sonore pouvant donner les bons comportements à adopter face aux risques auxquels vous êtes exposés. » |
Ludovic, avec les enfants :
« Alors, qu’est-ce qu’on trouve là-dedans, Alessio et Mathilde ? Une hache ? Qui sert à quoi ?
À couper du bois ?
Ah oui, d’accord. Quoi d’autre ?
Les grands ciseaux pour couper les feuilles ?
Ah oui, comment s’appelle le grand ciseau pour couper les feuilles ?
Je ne sais pas.
Un sécateur ? »
Ludovic : « Est-ce que vous deux déjà vous êtes conscients du risque éventuel d’incendie quand on bricole ? »
Aurélie : « Oui, oui, évidemment. On a conscience de ça. À partir du moment où on utilise des appareils électriques, il y a forcément un risque d’incendie. »
Ludovic : « Quand tu bricoles, Emmanuel, tu te mets où exactement ? »
Emmanuel : « Bien, ça dépend de ce que je fais. Si justement, j’ai des objets un peu qui peuvent projeter, je vais essayer de mettre plutôt dans au milieu du jardin, là où il n’y a rien autour et surtout personne, plutôt en plein air, et plutôt loin de quoi que ce soit qui peut prendre feu. »
Véronique, experte : « Quand on bricole, on oublie souvent que ça peut être à l’origine d’étincelles. Et quand on est dans une saison à risque, la moindre étincelle qui va toucher une végétation sèche, et nous savons qu’avec le changement climatique, c’est de plus en plus probable que la végétation soit très sèche, ça peut générer très rapidement un départ de feu. Donc, ce qui est extrêmement important, c’est d’abord de faire ses travaux sur un endroit qui n’est pas propice aux départs de feu, tout simplement le plus loin de la végétation, sur une terrasse par exemple. Et deuxième mesure de précaution importante, c’est d’essayer d’avoir un seau d’eau ou un extincteur si jamais par mégarde, il y avait un départ de feu. » |
Ludovic, avec les enfants :
« Qu’est-ce qu’il a mis là-dedans, papa ?
Du charbon.
Du charbon pour faire quoi ?
Un barbecue.
Oh, et alors, comment on va faire le barbecue avec le charbon après ?
Allumer un feu ?
Oui, il faut allumer un feu et c’est dangereux.
Oui.
Il faut rester un peu éloigné aussi.
Oui.
Qu’est-ce qu’il faudrait avoir à côté ?
Quelque chose pour éteindre le feu
Quoi, par exemple ?
Un extincteur.
Un extincteur ou, plus simple…
De l’eau ?
Est-ce que les enfants, vous savez quel numéro il faut faire s’il y a un incendie qui se déclenche ?
18, 112
Il faut faire lequel ? 112 ou 18 ?
Tu peux faire les deux.
On peut faire les deux. Tu es sûr ?
Oui, oui. »
Véronique, experte : « Le barbecue, c’est l’une des sources les plus importantes de départ du feu. Donc lorsqu’on fait un barbecue, on a une famille et des enfants, donc on va les informer qu’on va faire un barbecue, que c’est dangereux et puis on va le faire à un endroit toujours éloigner de la végétation. On va se dire si jamais, même si on a pris toutes ces précautions, quelques flammèches pouvaient partir vers la végétation, disposer, à proximité, d’eau ou d’un extincteur, pour pouvoir éteindre aussitôt ce départ de feu. Il faut toujours avoir en tête les numéros d’urgence qui vont permettre d’appeler les pompiers. Il y a plusieurs numéros, le 18 où le 112, qui est d’ailleurs un numéro d’urgence plus générique. Et pour les personnes malentendantes, il y a aussi le 114. qui est un numéro qu’on peut connaître. Plus tôt on appelle les secours, plus ils vont agir tôt. C’est vraiment une stratégie qu’on appelle des feux naissants, plus on va limiter la propagation et réussir finalement à ce que ça ne devienne pas une catastrophe comme on a pu connaître, vous avez peut-être encore en tête ces images des grands incendies de 2022. Si on n’arrive pas à intervenir très très vite, malheureusement, le nombre d’hectares qui peuvent être brûlés peuvent très vite devenir très importants. Il est important de se mettre en sécurité. Se mettre en sécurité, ça va être d’abord sa maison. Si on a le temps et si on peut par exemple arroser son toit, c’est une bonne mesure de sécurité. Si ce n’est pas le cas, on rentre, on ferme tous les volets, on ferme les portes et on va mettre des linges humides au bas des portes et soi-même on va prendre un linge humide qu’on va plus mettre sur sa bouche pour faciliter la respiration, éviter de respirer trop de fumée. » |
Ludovic : « Maintenant que la mise en place du barbecue est faite, avant que les invités arrivent, j’ai une petite activité à vous proposer. Est-ce que vous aimez les jeux ? Oui. Ce jeu auquel je propose à notre chère famille de participer, eh bien vous le découvrirez dans la deuxième partie de cet épisode. Ce sera l’occasion de parler avec eux des risques liés aux inondations.
Rendez-vous donc très vite pour la suite de ce podcast qui vous est proposé par le ministère de la Transition écologique et de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques. N’hésitez pas à le partager.
Coup de pousse pour grandir dans un environnement sain. »
- Partie 2 : Faire face aux risques d’inondation
Ludovic, journaliste : « J’ai une petite activité à vous proposer. Est-ce que vous aimez les jeux ? Oui ? Allez, venez ! »
Jingle - Coup de pousse pour grandir dans un environnement sain.
Ludovic : « Soyez les bienvenus dans Coup de pousse, un podcast proposé par le ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques et dans lequel nous allons parler santé, environnementale et prévention des risques.
Pour cela, nous allons nous plonger en immersion dans le quotidien de différentes familles en France pour voir quels sont les gestes, les réflexes que les parents adoptent ou alors ceux qui n’ont pas encore acquis. Des scènes de vie quotidienne que notre experte commentera en parallèle, en y apportant quelques conseils et informations précieuses. »
Véronique, experte : « Véronique Lehideux, je suis cheffe du service des risques naturels à la direction générale de la prévention des risques au ministère chargé de l’écologie. »
Ludovic : « Nous poursuivons notre exploration à travers ce podcast en deux parties des risques liés aux feux et aux inondations. Nous sommes donc toujours à Antibes, en compagnie d’Aurélie et Emmanuel, les parents de Matilda, Alessio et Eléa. Une famille avec laquelle nous avons vu comment se prémunir face aux risques liés aux incendies en parcourant leur jardin, un jour où ils s’apprêtaient à recevoir des invités pour un barbecue. Nous nous étions arrêtés au moment où je leur proposai de prendre part à un jeu dans lequel nous allions explorer cette fois-ci les risques liés aux inondations. Que la partie commence ! »
Ludovic avec les enfants :
« Alors ? Alors, il y a écrit quoi ?
La boîte à risques.
La boîte à risques ? Alors attention, on va la sortir.
Les risques d’inondation.
Effectivement, c’est la boîte à risques sur les risques d’inondation. C’est quelque chose auquel, avant de démarrer le jeu, Aurélie, Emmanuel, auquel vous êtes sensibles aussi ces risques d’inondation ? »
Emmanuel : « Oui, dans la région, on a eu en 2015 des grosses inondations ici. Et nous, on l’a vu de nos yeux, les dégâts ? La plaine de Biot, j’y suis passé le lendemain, il y avait tous les meubles de toutes les maisons dehors, tout était en vrac, c’était impressionnant. »
Aurélie : « Donc forcément, on y est sensible et on a de plus en plus d’épisodes à risque. Ici, il y a toujours eu de grosses pluies dans la région, mais il y en a de plus en plus et c’est vrai que c’est quelque chose forcément à laquelle on pense. »
Véronique, experte : « Un Français sur quatre et un emploi sur trois sont exposés en France. Le risque inondation, c’est effectivement le premier risque naturel en termes de dommages et de personnes exposées. Alors pour se préparer à l’inondation, déjà, le premier réflexe, c’est de savoir et de s’informer sur les risques auxquels on est exposés. Donc une bonne pratique, c’est d’aller par exemple sur le site georisques.gouv.fr où, dès la page d’accueil, en saisissant tout simplement son adresse postale, vous allez pouvoir avoir l’information sur tous les risques auxquels votre territoire et votre bien d’habitation sont exposés. » |
Ludovic : « La première épreuve, c’est d’arriver à ouvrir cette boîte. En fait, chaque symbole que vous voyez, ici une maison, ici une porte avec de l’eau, ici une goutte d’eau, ici la voiture, correspond à une question. Placez la réponse que vous pensez être la bonne vers la flèche. Et si normalement vous avez toutes les bonnes réponses, la boîte va s’ouvrir.
Là où il y a la petite voiture. À partir de combien de centimètres d’eau une voiture est-elle emportée ? »
Emmanuel : « Ça ne dépend pas de la voiture ? »
Aurélie : « On dit 30. »
Véronique, experte : « Les inondations vont être à l’origine de nombreux décès et une des premières causes de décès dans les cas d’inondations, c’est le fait de s’être déplacé, d’avoir pris sa voiture. Alors on peut penser être en sécurité dans sa voiture, mais il faut savoir que dès 30 centimètres d’eau, une voiture et même une voiture de type SUV ou un gros 4X4 peut se faire emporter dans l’inondation. Donc oui, le premier réflexe c’est je ne me déplace pas. Ça peut être aussi contre-intuitif, mais je ne vais pas chercher mes enfants à l’école, sauf contre-ordre des autorités. L’école dispose d’un plan de mise en sécurité et les enfants y sont en sécurité. Et c’est le même réflexe pour tous les lieux publics et en particulier pour les crèches. Donc si on est à l’extérieur, on s’éloigne des cours d’eau et si on peut effectivement rentrer dans une habitation, on le fait. On ne descend pas dans les sous-sols pour récupérer sa voiture, c’est pareil. C’est aussi une cause première d’accident. C’est le réflexe inverse. On va plutôt monter à l’étage. » |
Ludovic : « Et voilà. Bravo ! Vous pouvez vous applaudir. Vous avez réussi la première étape, ouvrir la boîte. Donc à l’intérieur, il y a plusieurs énigmes. Le premier jeu à l’intérieur de la boîte, la première énigme, c’est que vous avez 18 petits symboles comme ça. Donc ici, on a carte de crédit, four micro-ondes, chargeur de téléphone, lunettes de vue, lampe de poche, outils de base. Parmi tous ces objets, constituez votre kit d’urgence 72 h. Vous pouvez prendre tout ce que vous voulez. »
Aurélie : « Si on est bloqués 72 h, de quoi on aurait besoin en priorité ? Nourriture non périssable, de l’eau. »
Ludovic : « Est-ce qu’on prend des lunettes de vue ? »
Véronique, experte : « Préparer son kit d’urgence, ça a deux vocations. La première, c’est si on se retrouve bloqué pendant plusieurs heures ou plusieurs jours dans son bien, avec des hauteurs d’eau telles que vous ne pouvez pas évacuer et que vous devez attendre l’arrivée des secours, cela doit vous permettre de continuer à vivre dans les meilleures conditions en autonomie. Le deuxième cas auquel on peut faire appel à son kit 72 h, c’est le cas inverse, c’est-à-dire que les secours arrivent et vous devez très rapidement évacuer votre domicile. Ce kit, bien sûr, il doit vous permettre d’abord de pouvoir vivre. Et donc vivre dans les meilleures conditions, c’est d’abord pouvoir boire et manger. Donc, élément très important, il faut disposer d’eau potable dans une quantité raisonnable pour pouvoir tenir jusqu’à trois jours. Deuxième chose, de la nourriture. Mais de la nourriture non périssable. Si on a des enfants en particulier, et bien on ne va pas avoir uniquement des boîtes de conserves, mais on va aussi penser à de la nourriture adaptée, type petit pot compote ou ce genre de nourriture. Et on va aussi avoir pour ces enfants des couches, des vêtements chauds, des choses pour se protéger du froid. On pense à la bonne vieille radio à pile ou alors avec une dynamo pour rester à l’écoute des autorités et des bougies pour, si ça dure le soir, pouvoir continuer à avoir de la lumière avec des boîtes d’allumettes, les médicaments, les copies des ordonnances et les copies des papiers d’identité. Avoir aussi un petit peu d’argent liquide dans le cas où on ne serait pas en capacité ensuite de pouvoir se servir de ses moyens classiques, type carte bleue. Une deuxième paire de lunettes un pour ceux qui ont des lunettes et des doubles des clés par exemple des maisons. Quand une vigilance, pluie-inondation ou une vigilance ou crues est annoncée, le bon réflexe, pour les enfants, c’est de cesser les activités en plein air et de rentrer à la maison pour se protéger. Pour les adolescents, qui sont particulièrement présents sur les réseaux sociaux, on pourrait se dire : Oh là là, une crue, c’est formidable, Je vais aller faire des belles photos sur le pont à côté de la maison. C’est extrêmement dangereux. Un pont peut être emporté par des inondations ou tout simplement parce que la vitesse des inondations, la hauteur d’eau, en quelques minutes, on peut passer de quelques centimètres à plus d’un mètre. Donc surtout, on ne va pas à proximité des cours d’eau car on pourrait vraiment très très vite se mettre en danger et en danger de mort. Nous avons décliné les campagnes, pluie-inondation récemment en outre-mer. Parce que, que ce soit dans le cadre de phénomènes cycloniques ou de tempêtes tropicales, les inondations peuvent être très importantes sur ces territoires. Alors, il y a des gestes spécifiques qu’on recommande, notamment pour les enfants dans nos territoires ultra-marins. Le premier va concerner en fait les fruits qui peuvent tomber au sol après les inondations, qui peuvent être contaminés. Le bon conseil à donner à ses enfants, c’est de ne pas ramasser ses fruits, surtout de ne pas croquer dedans, de ne pas les manger. Et la deuxième consigne concerne l’eau potable. L’eau peut être contaminée, donc il faut dire aux enfants de ne pas boire l’eau du robinet s’ils n’ont pas eu en amont la confirmation par un adulte qu’elle était effectivement potable. » |
Ludovic : « Aurélie Emmanuel, je vous laisse terminer cette partie. Merci infiniment de m’avoir reçu, j’espère que ça vous aurait été utile. Merci de nous avoir fait découvrir notre quotidien et les gestes qui a priori sont déjà un peu inculqués dans votre famille. Est-ce que vous avez un mot de conclusion ? »`
Aurélie : « Merci pour ce chouette moment. Et puis surtout, on a quand même appris plein de choses et ça donne encore des idées pour faire encore plus de prévention dans la famille. »
Ludovic : « Je quitte donc notre famille qui me semble bien au fait de tous ces risques. Pas de doute, le barbecue de ce soir devrait se dérouler sans accroc. Notez encore que la boîte à risque existe également dans une version dédiée aux risques liés aux feux et qu’elle est disponible en ligne.
Vous pourrez la télécharger et l’imprimer via le site écologie.gouv.fr. Nous voici donc au terme de cet épisode qui vous est proposé par le ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques. N’hésitez pas à le partager. Je vous donne rendez-vous prochainement pour une autre découverte. Un autre coup de pousse.
Coup de pousse pour grandir dans un environnement sain. »
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