Le slow tourisme ou l’art de découvrir un territoire à 360°

Le slow tourisme : de quoi parle-t-on ?
Découvrez le slow tourisme, un tourisme alternatif pour un voyage plus respectueux de l’environnement.
Pratiquer le slow tourisme, c’est choisir de voyager en prenant son temps, en redécouvrant la diversité des paysages mais aussi son patrimoine local, historique, culturel et gastronomique.
Le slow tourisme promeut la déconnexion, la redécouverte de territoires de proximité, la rencontre et le partage avec les populations locales. La pratique incite à des voyages plus écologiques, à faible émissions de CO², qui respectent le patrimoine et la biodiversité.
Le slow tourisme est la combinaison de quatre ingrédients clés : l’expérience, le temps, les mobilités bas carbone et la protection du patrimoine.
- L’ expérience désigne le fait de choisir des activités de découverte du territoire qui impliquent la rencontre et l’échange avec les habitants.
- Le temps se réfère au fait de choisir des temporalités plus lentes et plus riches : c’est le fameux « prendre son temps ».
- Les mobilités bas carbone (transports collectifs) et mobilités douces pour se rendre à destination et pour se déplacer pendant le séjour.
- La protection et la valorisation des patrimoines matériels et immatériels : cuisine, savoir-faire, architecture, nature…
Slow tourisme, tourisme durable ou responsable, quelle est la différence ?
Le slow tourisme intègre systématiquement les notions d’expérience, de temps, de mobilité bas carbone et de protection du patrimoine et pas seulement la dimension écologique.
L’Ademe propose une définition du slow tourisme : « le slow tourisme et l’éco-tourisme sont deux formes émergentes du tourisme responsable »
Un slow touriste est quelqu’un de sensible au tourisme durable, prêt à partir en vacances près de chez lui en transports en commun et curieux de découvrir le territoire sous toutes les coutures.
- Cheffe de projet Formes émergentes de Tourisme à l’ADEME
Le slow tourisme est-il développé en France ?
Des initiatives fleurissent sur le territoire à l’image de Cucina Bianca, une auberge située à La Brigue (06) spécialisée dans la « cuisine blanche » : un produit de la tradition pastorale des hautes vallées du Piémont, de la Ligurie et des Alpes-Maritimes.
Elle a créé un séjour slow tourisme transfrontalier pour les personnes souhaitant découvrir cette spécialité avec au programme : rencontre avec des éleveurs et des bergers, randonnées nocturnes sur des chemins de transhumance, cours de cuisine, et implication dans l’organisation d’un évènement festif et culturel autour de la Cucina Bianca.
Y a-t-il des freins au développement du slow tourisme ?
Contraintes financières
Le slow tourisme implique de nouveaux modèles économiques et les porteurs de projets doivent convaincre les banques, trouver un modèle à l’équilibre entre recettes et dépenses.
Aspect juridique
L’offre de slow tourisme implique une pluralité d’activités, entraînant des structures juridiques complexes.
Les transports
Dans les territoires mal desservis par les transports en commun, il est difficile de proposer une offre de slow tourisme.
Le manque de connaissance
La méconnaissance de ce nouveau concept est également un frein à son développement.
1 - Économique : évadez-vous en France, première destination touristique mondiale, sans aller au bout du monde.
2 - Différent : voyagez comme vous ne l’avez jamais fait auparavant.
3 - Unique : découvrez les spécificités de chaque territoire, aucune expérience ne se ressemblera.
L’État engagé en faveur du slow tourisme
Un appel à projet visant à encourager un tourisme plus durable et de proximité a été doté de 4,7 millions d’euros. Il a permis d’accompagner 73 projets sur le territoire, dont 62 en France métropolitaine et 11 dans les Outre-mer.

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