Etude du Cerema sur l’artificialisation des sols

Etude du CEREMA sur l’artificialisation des ZNIEFF

Le CEREMA a réalisé pour la DREAL une étude sur les dynamiques d’artificialisation dans les zones naturelles d’intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF). Il s’agit des espaces naturels les plus intéressants en termes de biodiversité, qui couvrent 17% de la région (pour les ZNIEFF de type 1). Ce statut de ZNIEFF ne confère aucune protection réglementaire. Les données de présence d’espèces sur chaque zone sont mises à la disposition du public, ainsi que des porteurs de projet et des collectivités locales qui doivent prendre en compte ces informations.

Sur les 3317 ZNIEFF de type 1 de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 2532 n’ont fait l’objet d’aucune construction et 785 ont subi une dynamique d’artificialisation des sols (soit environ 1/4 des ZNIEFF). Cette dynamique est notamment plus marquée pour 307 ZNIEFF (avec plus de 5 bâtiments construits en une densité de bâtiments à l’hectate supérieure à 0,1). Ces ZNIEFF concernées sont principalement des zones humides et des coteaux secs. La dynamique d’artificialisation est nettement moindre dans les ZNIEFF qu’en moyenne au niveau régional.

Une analyse quantitative d’un échantillon de schémas de cohérence territoriaux (SCoT) et de plans locaux d’urbanisme (PLU) montre que les ZNIEFF sont globalement protégées d’un développement notable de l’urbanisation, mais pas de constructions ou aménagements ponctuels.

Pour en savoir plus consultez la

, le et rendez-vous sur le site du CEREMA.

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