Obligation de remise en état et prescription trentenaire

Sauf si les dangers ou inconvénients présentés par le site ont été dissimulés, l’obligation de remise en état d’un terrain occupé par une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) est prescrite après trente ans à compter :
- de la date à laquelle la cessation d’activité a été portée à la connaissance de l’administration ;
- ou de la date de la cessation effective de l’activité si l’installation a cessé de fonctionner avant l’entrée en vigueur du décret du 21 septembre 1977.
Le préfet exerce toutefois toujours, même lorsqu’il y a prescription, son pouvoir de police des ICPE et la
responsabilité de l’État peut être engagée en cas de carence. Ainsi, en cas de risque grave pour la santé, la sécurité et la salubrité publiques ou pour l’environnement, le préfet est tenu de faire usage de ses pouvoirs de police pour assurer la mise en sécurité. Les mesures sont alors financées par l’État, éventuellement par l’intermédiaire de l’ADEME.

Partager la page