Le Parc Locatif Social en Rhône-Alpes au 01/01/2012

Forte augmentation du parc en 2011

Le nombre total de logements des bailleurs sociaux a augmenté de 2,2 % depuis 2011. Avec une croissance du parc supérieure à celle du niveau national (1,7 %), Rhône-Alpes fait partie avec Bretagne, Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon des régions dans lesquelles le parc social a le plus augmenté. Département par département, l’augmentation du parc a été sensible dans la Drôme et la Haute-Savoie alors qu’elle est restée beaucoup plus mesurée dans la Loire.

Au 01/01/2012, le parc locatif des bailleurs sociaux comptait 444 910 logements en Rhône-Alpes, dont 431 332 effectivement ouverts à la location, soit hors logements vides pour cause de travaux, de démolition ou de vente, logements d’insertion ou d’urgence gérés par des associations et logements occupés sans contrepartie financière comme les loges de gardiens.

Loin derrière l’Ile-de-France en volume, Rhône-Alpes représente 9,8 % du parc social de métropole.

On compte 70,9 logements sociaux pour 1000 habitants en Rhône-Alpes, un chiffre proche de la moyenne de la France métropolitaine (71,7 ‰) . Le nombre de logements sociaux par habitant varie du simple au double entre les régions les moins dotées comme Bretagne, Aquitaine et Midi-Pyrénées et celles dans lesquelles le parc social est le plus développé comme Ile-de-France et Nord-Pas-de-Calais. La densité de logements sociaux reste supérieure en Rhône-Alpes à celle du reste de la province (64,5 ‰).

Rhône-Alpes se situe dans la moyenne nationale au regard de la part des ménages disposant d’un logement social, qui est de 16,9 % dans la région comme dans l’ensemble de l’hexagone.

Les ressources des ménages sont plutôt plus élevées en Rhône-Alpes qu’au niveau national. 71,7 % des ménages de la région disposent de revenus correspondant aux critères d’éligibilité au logement social, soit inférieurs à 130 % du plafond HLM, un ratio qui atteint 75,4 % dans l’ensemble de l’hexagone . Au sein de cette population, 23,5 % disposent d’un logement dans le parc public un chiffre plus élevé que celui du niveau national (22,4 %) mais qui reste très inférieur à celui de l’Ile-de-France (35,0 %).

Dans le Rhône, le public potentiel n’est pas particulièrement élevé, mais la part des ménages éligibles du fait de leur revenus qui disposent effectivement d’un logement social est plus importante. De ce fait, c’est dans ce département que la part des ménages en logement social est la plus forte de la région.

Inversement, en Ardèche et dans la Drôme, la part des ménages qui pourraient prétendre à un logement dans le parc public du fait de leur revenu et qui en disposent effectivement est plus faible. Même si les revenus n’y sont pas particulièrement élevés, la part du parc social dans les résidences principales reste peu importante dans ces départements.

Le cas de figure est différent en Haute-Savoie, où le public potentiel est plus faible. Avec une part des ménages éligibles du fait de leur revenu effectivement logée en parc social proche de la moyenne, la part du parc social dans l’ensemble des résidences principales reste faible.

Les logements sociaux sont essentiellement concentrés dans les pôles des aires urbaines . La part des ménages habitant dans le parc public y est plus importante, en particulier dans les plus grandes aires urbaines (18,7 %).

Mais au sein de ces aires urbaines, les logements sociaux sont surtout présents dans les proches banlieues des grandes agglomérations où parfois un ménage sur deux est logé dans le parc social comme à Rilleux, Vaulx-en-Velin, Vénissieux ou Bellignat.

Inversement, c’est dans les couronnes périurbaines (8,6 %), et en particulier celles des pôles moyens (3,2 %) ou petits (2,7 %) que la part des logements sociaux est la plus faible. Les communes isolées disposent globalement d’une offre limitée en logement social (6,3 %).

 L’intégralité de la publication :

  • Forte augmentation du parc en 2011
  • Un parc vieillissant
  • Priorité aux appartements depuis dix ans
  • De plus en plus de logements de petite taille
  • De plus en plus de logements de petite taille
  • Augmentation de la part des financements très sociaux
  • Un niveau historiquement haut pour les mises en service
  • Stabilité de la vacance
  • Une augmentation des loyers supérieure à celle du niveau national
  • La source RPLS
  • Cahiers statistiques Rhône-Alpes et départements


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