Émissions atmosphériques industrielles

Les principales sources d’émissions :


Les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) qui contribuent le plus à la pollution de l’air sont la production d’énergie thermique, l’industrie chimique et pétrolière et le traitement des déchets.

La qualité de l’air est également impactée par d’autres sources telles que la circulation automobile, les appareils de chauffage domestiques. L’observatoire ATMO Auvergne-Rhône-Alpes dresse un bilan annuel des différentes sources de pollution atmosphérique sur la région, il est accessible sur le site : http://www.atmo-auvergnerhonealpes.fr/

Certaines valeurs limites d’air ambiant restent encore dépassées en région notamment celles concernant le dioxyde d’azote et les poussières.


Évolution des émissions industrielles :


La situation a évolué favorablement ces dernières années avec une forte diminution des émissions industrielles.

Les directives européennes (dont la directive IED), la réglementation nationale encadrant les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) ainsi que les actions régionales mises en place ont permis de réduire de manière significative les émissions des industries.

A titre d’exemple, l’action 5 du Plan National Santé Environnement 2 (PNSE 2) proposait de réduire les émissions industrielles dans l’air des six familles de substances suivantes : benzène, HAP, mercure, arsenic, dioxines/PCB et solvants chlorés avec pour objectif de réduite de 30 % les émissions de chaque substance ou familles de substances entre 2007 et 2013.

Cette action a été déclinée au niveau régional.

Les réductions constatées fin 2014 sur le territoire rhônalpin (sur les émissions 2013 par rapport aux émissions de référence 2007) ont largement dépassé l’objectif de réduction de 30 % fixé au niveau national pour les polluants : mesure, arsenic, benzène, HAP, PCB, solvants chlorés.

Sur le territoire auvergnat, les réductions enregistrées étaient de -90 % pour l’arsenic, -65 % pour le perchloréthylène, -35 % pour le dichlorométhane.

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